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Les promesses électorales à l'épreuve du pouvoir
Investiture hier du nouveau président américain Donald Trump
Publié dans El Watan le 21 - 01 - 2017

Donald Trump a prêté serment hier sur les marches du Capitole, à Washington, pour succéder à Barack Obama et devenir le 45e président des Etats-Unis.
Son équipe a annoncé une série de décrets visant à défaire une partie du bilan de son prédécesseur démocrate et entamer la concrétisation de ses promesses. Il s'agit, comme il l'a déclaré, «d'annuler chaque décret, mémorandum et ordonnance contraire à la Constitution et signés par le président Obama».
Certains peuvent être annulés dans l'immédiat, d'autres nécessitent l'élaboration de nouvelles lois.
En résumé, le nouveau Président compte défaire la réforme santé de Barack Obama, supprimer des réglementations, expulser des clandestins, annuler des traités commerciaux et construire le mur à la frontière mexicaine. Mais d'autres mesures nécessiteront l'adoption de nouvelles lois par le Congrès, à majorité républicaine. Adoptée en 2010, la réforme du système de santé, surnommée Obamacare, devra être «abrogée et remplacée». Reste le vote par le Congrès d'une nouvelle loi redéfinissant le système de santé, une entreprise de longue haleine alors que D. Trump voudrait que ce texte soit voté «presque simultanément» avec l'abrogation.
Dans le volet immigration, le candidat Trump avait promis d'expulser en priorité les clandestins délinquants, soit deux millions de personnes, selon ses dires. Or, le président Obama a déjà rendu prioritaire l'expulsion des sans-papiers représentant un risque ou ayant un casier chargé. Cependant, le nouveau locataire de la Maison-Blanche pourrait annuler le programme administratif Daca créé par Barack Obama en 2012 et qui a permis à plus de 750 000 clandestins arrivés jeunes sur le territoire d'obtenir des permis de séjour et de travail. Aussi, s'est-il engagé à proposer au premier jour un projet de loi pour financer la construction de murs qu'il veut ériger pour compléter les barrières et murs existants à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Mais il faut passer par le Congrès, lequel conformément à la Constitution américaine détient les cordons de la bourse. Entre-temps, Donald Trump peut suspendre immédiatement l'accueil de réfugiés syriens, ainsi que des immigrés en provenance de régions sujettes au terrorisme, où les dossiers des candidats au visa ne peuvent, à son avis, être correctement vérifiés.
Le vice-président, Mike Pence, a évoqué récemment la «fin de la guerre contre le charbon dès le premier jour». Ce qui signifie l'annulation du moratoire sur les concessions de charbon et l'ouverture de davantage de terrains fédéraux aux compagnies minières afin d'augmenter la production de pétrole, charbon et gaz naturel. Le Président a l'intention d'approuver l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, projet rejeté par Barack Obama, et annuler «le paiement de milliards aux programmes de l'ONU sur le changement climatique». Fonds qu'il fructifierait dans des projets d'infrastructures environnementales.
Concernant le commerce, Donald Trump pourrait annoncer le retrait des Etats-Unis du partenariat transpacifique (TPP), négocié pendant une décennie par Washington avec onze pays de la région Asie-Pacifique, soutenu par Barack Obama mais jamais approuvé par le Congrès. L'Accord de libre-échange nord-atlantique (Aléna) avec le Mexique et le Canada constitue également la cible du républicain, qui veut le renégocier pour empêcher des délocalisations vers le voisin du Sud. Et il a promis d'ordonner à son secrétaire au Trésor de condamner la Chine comme un pays «manipulant» sa monnaie, une étiquette lourde de conséquences et qui pourrait déclencher la colère de Pékin.
Mardi dernier, dans son discours au Forum économique mondial à Davos, le président chinois, Xi Jinping, a indiqué qu'il faut «rééquilibrer» la mondialisation et la rendre «plus inclusive». Il a aussi indiqué que «personne ne sortirait vainqueur d'une guerre commerciale». «Nous devons rester attachés au développement du libre-échange (...) et dire non au protectionnisme», a déclaré le président chinois. Et d'ajouter : «Que cela vous plaise ou non, l'économie mondiale est le grand océan auquel l'on ne peut échapper (...) Toute tentative de stopper les échanges de capitaux, technologies et produits entre pays (...) est impossible et à rebours de l'histoire.» Il a assuré que son pays «gardera sa porte ouverte (...) et nous espérons que les autres pays garderont eux aussi leur porte ouverte pour les investisseurs chinois avec un environnement équitable».
Frictions avec Pékin
Le président chinois a ajouté : «Cela ne sert à rien de blâmer la mondialisation» pour les problèmes de la planète, comme le chômage, les flux de migrants ou encore la crise financière de 2008 due «à des problèmes de supervision», estimant que des échanges accrus pouvaient apparaître comme une solution.
Le lendemain, le secrétaire au Commerce nommé par Donald Trump a déclaré que la Chine parle «beaucoup plus» de libre-échange commercial qu'elle ne l'applique et continue d'être le pays «le plus protectionniste» parmi les grandes économies mondiales. «Ils parlent beaucoup plus de libre-échange qu'ils ne l'appliquent en réalité. Nous voulons établir les mêmes conditions de jeu pour tout le monde et rapprocher la réalité de cette rhétorique», a indiqué Wilbur Ross, lors de son audience de confirmation devant une commission du Sénat américain. La Chine «dispose à la fois de barrières douanières très élevées et de barrières non douanières très élevées entravant le commerce», a-t-il observé.
Par ailleurs, l'élection de Donald Trump en novembre a contribué à crisper les relations entre Pékin et Taipei, qui ont déjà été refroidies par l'élection, l'an passé, à la présidence taiwanaise de Tsai Ing-wen, issue du PDP. Taïwan est coupé politiquement du reste de la Chine depuis la fin de la guerre civile en 1949. Le territoire se gouverne seul, mais n'est pas reconnu par l'ONU. Pékin s'alarme de l'arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump. Ce dernier a, début décembre, rompu avec quatre décennies de politique américaine en prenant un appel téléphonique de Mme Tsaï. La Chine interdit à tout pays avec lequel elle a des relations diplomatiques d'en avoir simultanément avec Taïwan : c'est le principe de la «Chine unique».


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