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Turquie : Malgré les critiques, Erdogan réforme la Constitution
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Publié dans El Watan le 27 - 01 - 2017

Le Parlement a voté la réforme de la Constitution qui sera adoptée par référendum au printemps. A la clé : plus de pouvoirs pour le président Erdogan, soutenu par une majorité de l'opinion publique. La presse muselée et l'opposition dénoncent une forme de «putsch».
«Il ne cherche qu'à inverser le cours de l'histoire en reprenant le pouvoir au peuple pour le transférer au palais». Bülent Tezcan, député du Parti républicain du peuple (CHP), premier parti politique turc créé par Atatürk et principal parti d'opposition, n'a pas été le seul à s'élever contre le projet de réforme de la Constitution décidé par Recep Tayyip Erdogan. Son parti a même qualifié cette réforme de «putsch civil».
L'opposition a largement exprimé ses craintes de voir la Turquie dériver vers un régime autoritaire dont les premiers signes ont été donnés par la répression qui a suivi le coup d'Etat du 15 juillet dernier. Un ancien ministre de l'Education, Ömer Dinçer, pourtant membre de l'AKP (le Parti de la justice et du développement, au pouvoir depuis 2002) a appelé à «renforcer la séparation des pouvoirs pour exclure toute velléité de dictature d'un seul homme».
Mais le texte de 18 articles qui vise à instaurer un système présidentiel a bien été adopté par le Parlement turc et a été soumis au chef de l'Etat pour promulgation avant un référendum au printemps. Erdogan dispose de deux semaines pour signer le texte, qui devra ensuite encore être approuvé lors d'un référendum pour entrer en vigueur. Ce dernier se tiendra, selon le Premier ministre Binali Yildirim «sans aucun doute dans la première moitié du mois d'avril, à une date qui convient avant le 20 avril».
Soutien de la population
Une partie gagnée d'avance puisqu'une large partie de l'opinion publique soutient cette réforme axée sur une présidence exécutive, vendue par Erdogan et l'AKP comme «la seule façon d'aplanir le sentier qui mène à une Turquie progressiste» (comprendre : devenir une des premières économies mondiales), «d'éviter des crises politiques telles qu'elle en a connues par le passé», ou encore «d'apporter la stabilité».
«Ce qui est dangereux et inquiétant, c'est qu'à l'époque des coups d'Etat, la population désapprouvait. Aujourd'hui, le Président a le soutien de la moitié de la population», a souligné la romancière turque Oya Baydar, poursuivie dans son pays pour son soutien à une enseignante accusée de terrorisme pour avoir demandé la paix en pleine émission télévisée.
La campagne d'Erdogan est en tout cas facilitée par les médias dont les derniers titres indépendants ont été muselés. «Les attaques contre le journalisme critique ont privé la population du flux régulier d'informations indépendantes sur les événements du pays», relève le dernier rapport de Human Rights Watch.
Le CHP (social-démocrate) a d'ores et déjà fait part de son intention de saisir la Cour constitutionnelle pour contester validité de la réforme une fois qu'elle aura été signée par Erdogan. «Nous en avons l'habitude», a commenté le Président mercredi. «J'espère que la Cour constitutionnelle rendra sa décision dans les plus brefs délais.» Cette réforme constitutionnelle transfère au Président le pouvoir exécutif qui jusque-là appartenait au Premier ministre, bien que ce poste ait de plus en plus été marginalisé depuis l'accession d'Erdogan à la présidence en 2014.
Etat d'urgence
Comment ? D'abord, le poste de Premier ministre sera supprimé et remplacé par un ou plusieurs vice-présidents (nommés par le Président). Le Président pourra intervenir directement dans le domaine judiciaire en choisissant quatre membres du Haut conseil des juges et procureurs, chargé de nommer et de destituer le personnel du système judiciaire. LePrésident pourra aussi décider d'imposer ou non l'état d'urgence avant de soumettre la question au Parlement. Celui-ci pourra décider de le raccourcir, le prolonger ou d'y mettre fin.
Le projet de réforme constitutionnelle fixe au 3 novembre 2019 la date des prochaines élections présidentielle et législatives. Le Président sera alors élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Si le nombre maximum de mandats était réinitialisé à partir de l'élection de 2019, ce qui n'a pas encore été établi clairement, Recep Tayyip Erdogan pourrait rester au pouvoir jusqu'en... 2029.


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