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Les 3 défis de SEAAL
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Publié dans El Watan le 17 - 02 - 2017

40% de la consommation d'eau ne sont pas facturés.Une nouvelle politique vient d'être lancée pour y remédier.
La Seaal a décidé également de mettre les grands pollueurs et les mauvais payeurs au pied du mur. Débrief' d'El Watan Week-end avec les concernés rencontrés cette semaine au Salon Pollutec.
Fini les eaux non facturées
La réduction des eaux non facturées (ENF), tel est le défi que s'est promis de relever la Seaal durant cette année 2017. La réduction et le contrôle des pertes sont une préoccupation permanente pour la Seaal vu son impact direct sur les revenus et sur l'effort d'investissement à réaliser pour répondre à une demande en eau croissante des villes urbaines. «Actuellement à Alger, on produit environ 1 million de m3 d'eau. Pour évaluer les pertes, c'est très simple.
Nous avons un ratio de facturation qui tourne autour de 60%. Cela veut dire qu'environ 40% de ce volume ne sont pas facturés», explique Slimane Bounouh, directeur d'exploitation de l'eau à la Seaal. Ce dernier poursuit : «Quand je dis non facturés, cela veut dire les pertes dues aux pertes physiques (fuites) mais aussi les pertes commerciales. Autrement dit, les pertes liées aux personnes qui consomment de l'eau gratuitement via des branchements illicites ou autres.» Pour lutter contre ces pertes, la Seaal a mis en place un tout nouveau projet dont l'objectif est de réduire d'une part les pertes physiques, mais aussi les pertes commerciales.
Ce projet se constitue de deux étapes essentielles : la réduction des pertes physiques, qu'elles soient dans le réseau de production ou de distribution, et la réduction des pertes commerciales. Concernant les pertes physiques sur le réseau de production, la Seaal mise sur l'adoption d'une démarche volontariste de réparation des fuites et de lutte contre les usages illicites. Cette démarche se fera grâce aux bilans hydrauliques quotidiens établis par «tronçon AEP» avec le déclenchement d'alertes aux exploitants lors de variations importantes.
Dans la même démarche, la Seaal compte aussi intégrer des technologies éprouvées sur la recherche de fuites sur la conduite de diamètre important. Cette étape devrait permettre de gagner 12 millions de m3 d'ici 2018. Pour ce qui est de la réduction des pertes physiques sur le réseau de distribution, la Seaal souhaite prioriser les actions qui contribuent fortement à la réduction des débits minimum de nuit. Cela se fera notamment grâce à la réduction des délais de réparation des fuites à moins de 24 heures, mais aussi grâce à l'amélioration de l'efficacité de la recherche de fuites invisibles et visibles.
Par ailleurs, la Seaal tend aussi à réguler la pression sur de nouveaux étages de distribution et de poursuivre les programmes de renouvellement des réseaux. Ainsi, cette étape devrait permettre de gagner 30 millions de mètres cubes d'ici 2018, ce qui n'est pas négligeable. Concernant le volet de la réduction des pertes commerciales, qui devrait générer 22,7 millions de m3 d'ici 2018, la Seaal compte entreprendre plusieurs démarches, dont la poursuite du renouvellement des compteurs (200 000 compteurs pour 2017-2018) et la prise en charge des quartiers QD, à défaut macro-comptabiliser leur consommation.
Clients illicites, vous êtes repérés
La Seaal compte bien lutter contre les piquages illicites. Slimane Bounouh raconte : «A une certaine époque, il y a eu beaucoup de constructions bâties sans approbation des services de l'hydraulique, et justement ces gens-là ont longtemps consommé de l'eau gratuitement. Nous avons identifié un certain nombre de quartiers qu'on appelle ‘‘quartiers en développement» qui se trouvent beaucoup plus à l'extrême est ou à l'extrême ouest d'Alger. 30% ont déjà été pris en charge, et nous allons poursuivre nos opérations afin de réguler tout cela.» Pour y arriver, la Seaal a misé sur la nouvelle technologie combinée à un travail sur le terrain.
Haouache Belarbi, chef de ce projet, explique : «Pour réussir ce défi, nous comptons sur une analyse cartographique combinant l'imagerie satellitaire et les données du système clientèle.» Mais, concrètement, comment se fait cette collaboration ? Haouache Belarbi explique que son service fera une identification via Google Earth des zones de recherches prioritaires dans les étages ciblés. Suite à cela, des campagnes d'enquêtes sur sites avec des équipes dédiées et bien dimensionnées seront lancées, ce qui permettra au final de poser des compteurs aux clients illicites et réguler la facturation.
Mauvais payeurs, à vos poches
«Sur le périmètre Alger-Tipasa, on gère plus de 760 000 clients (ménages, administrations, industriels, commerces). Malheureusement, une grande partie de ces clients ne paye pas ses factures.» Même si la Seaal a mis en place de nombreux modes de payement afin de faciliter les procédures aux clients, ils sont nombreux qui ne payent pas encore.
Pour lutter contre ce problème, la Seaal a mis en place plusieurs actions pour inciter les gens à se rapprocher de ses services afin de payer leurs factures, dont le système des sms. Salah Harrache, directeur d'unité d'exploitation explique : «Les clients qui nous ont communiqué leurs numéros de téléphone reçoivent un sms à la naissance de leurs factures, les informant qu'ils peuvent payer. A J-3 de la date d'exigibilité du payement de la facture, le client reçoit un sms de rappel. Par la suite, à J+7, le client reçoit une relance écrite par la poste.
A J+35, on programme des simulations de coupures.» Ce dernier assure néanmoins que la coupure reste le dernier recours pour la Seaal, car elle signifie l'échec. Autre procédure suivie par la Seaal pour traquer les mauvais payeurs : les poursuites judiciaires. «Si nous arrivons à ce stade, c'est parce que nous avons énormément de difficultés par rapport au recouvrement de nos créances qui étaient estimées à la fin de 2016 à plus de 10 milliards de dinars. Nous avons un très grand problème avec les administrations. La majorité des APC ne payent pas leurs factures.
A titre d'exemple, la commune de Mohammadia a plus de 7 millions de dinars de créances. Les APC d'El Harrach et de Baraki ont plus de 6 millions de dinars chacune. Dernièrement, nous avons lancé des poursuites judiciaires contre l'APC des Eucalyptus pour non payement et nous avons eu gain de cause», confie Salah Harrache. Autre exemple de mauvais payeur : «Un hôtel à Zéralda qui a 4 millions de dinars d'impayés.
La santé publique a plus de 250 millions de créances, ainsi que Sonalgaz qui ont plus de 30 millions de dinars de créances», confie Salah Harrache. Pour 2017, la Seaal compte redoubler d'efforts et mettre en place plusieurs actions pour inciter les gens à payer. Salah Harrache explique : «Nous allons collaborer avec des micro-entreprises qui travaillent dans le cadre de l'Ansej pour renforcer les effectifs dans les opérations de coupure. Il y aura alors des forces de frappe de nos équipes et les micro- entreprises chez les non-payeurs. On compte aussi travailler beaucoup avec des bureaux d'avocats afin de lancer les procédures directement et récupérer les créances.»


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