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Le nombre de chercheurs en baisse
Recherche scientifique
Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2017

L'Algérie ne compte aujourd'hui que 2041 chercheurs permanents, alors qu'ils étaient 2700 en 1998, a affirmé le secrétaire général du Syndicat national des chercheurs permanents, M. Zoghbi. Cet état de fait s'explique par les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles activent ces chercheurs, et c'est justement le thème d'une rencontre organisée, hier, au niveau du Crasc.
Les centres et unités de recherche scientifique en Algérie pâtissent d'une hémorragie continue de chercheurs permanents, que les conditions socioprofessionnelles poussent à opter pour d'autres secteurs. C'est le constat dressé, hier, à l'occasion des journées d'étude sur la restructuration du secteur de la recherche permanente, qui se tiennent du 28 au 31 mars, à Oran. Lors de la cérémonie d'ouverture des travaux, organisée au Centre de recherche en anthropologie culturelle (Crasc), le secrétaire général du Syndicat national des chercheurs permanents, M. Zoghbi, a annoncé que le nombre de chercheurs au niveau des centres et unités scientifiques du pays a baissé depuis 20 ans, alors que ce chiffre est censé être multiplié par dix au moins.
En effet, l'Algérie ne compte aujourd'hui que 2041 chercheurs permanents, alors qu'ils étaient 2700 en 1998. Cet état de fait est expliqué par les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles activent les chercheurs permanents. C'est justement le thème du premier atelier organisé hier, et dont l'objectif est de «réfléchir aux moyens d'éliminer les disparités existantes entre le chercheur permanent et l'enseignant-chercheur».
Les organisateurs de ces journées espèrent la mise en place de passerelles entre les statuts des chercheurs universitaires et ceux dits «permanents». Toutefois, il y a lieu de souligner que les enseignants-chercheurs ont d'abord une mission pédagogique, consistant en la formation en plus de la recherche scientifique, alors que les missions des chercheurs permanents sont explicitement détaillées dans le décret exécutif n° 08-131 du 3 mai 2008 portant statut particulier du chercheur permanent, dont le premier paragraphe stipule : «Les chercheurs permanents assurent des activités de recherche scientifique et de développement technologique…». Hormis cette différence dans la mission pédagogique, M. Berriah, professeur à l'université Oran 2 et membre de la section syndicale UGTA explique : «Oui, il y a une différence entre enseignant-chercheur et chercheur permanent.
On ne peut pas parler de grades comme à l'université mais il faut reconnaître qu'il leur faut de meilleures conditions. Nous avons milité et obtenu leur statut en 2008. Il est important qu'ils aient d'autres avantages et moyens, que ce soit sur l'aspect social ou toute autre condition, avec un meilleur statut, car, malgré les difficultés et leur nombre réduit, il y a des choses qui se font à la faveur des activités qui ne s'arrêtent jamais. Il faut aussi créer des ponts avec les secteurs économiques pour bénéficier d'autres avantages.» Justement, Achour Telli, secrétaire général de l'UGTA-Sonelgaz, a rappelé que la société nationale a signé quelques conventions avec des unités de recherche et a assuré que tout sera mis en œuvre pour que Sonelgaz réserve plus de 1% de son chiffre d'affaires pour soutenir la recherche permanente. «Les grandes sociétés internationales réservent une part importante de leur chiffre d'affaires à la recherche.
Sonelgaz et les autres sociétés nationales doivent faire de même, car nous avons besoin des chercheurs, que ce soit dans le nucléaire civil ou les énergies en général.» De son coté, M. Zoghbi a rappelé la spécificité du chercheur permanent, qui, selon lui, «ne sait pas faire dans le marketing, la communication ou la politique pour avoir plus de fonds et de soutien». C'est également le point de vue du professeur Zinai Djamel Eddine, secrétaire de la section UGTA de l'université Oran 1, qui souligne l'importance de soutenir les chercheurs permanents, car leur statut diffère de celui des universitaires : «Il faut se rapprocher encore plus du secteur économique, mais pour ce faire, il faut cibler les investissements et les secteurs stratégiques et pas uniquement les projets limités dans le temps». C'est, en effet, le thème du deuxième atelier de ces journées d'étude portant sur la restructuration de la recherche scientifique en général à même d'orienter les centres vers la recherche-développement. Pour ce faire, il faut un meilleur statut pour encourager les diplômés universitaires à opter pour les centres de recherche, a-t-on plaidé.


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