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Dans l'indifférence à l'est du pays
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A Mila, l'élection s'est passée dans une indifférence quasi totale. Un enseignant d'université et non moins observateur avisé de la scène politique locale qualifie cela de «refus».
«Echaudés par les expériences passées et la malvie, les citoyens refusent de voter. C'est un message fort qui dénote une colère latente de la société», estime-t-il. Jamais les électeurs ne se sont montrés aussi boudeurs dans cette wilaya de l'intérieur du pays. A 10h, 2,58% des votants seulement se sont exprimés.
En clair, 12 000 inscrits se sont prononcés sur un nombre total de 498 000 électeurs. Dans les écoles Ziani, Saïdani et Bennacef du centre-ville de Mila, le faible taux de participation était frappant. A 13h, constatation de visu, parmi ces trois centres, le bureau qui a connu la plus grande participation n'a enregistré que 70 votants. Pis, même dans les régions isolées où les gens votent d'habitude, le topo était identique.
A Marachou, sur les hauteurs de la ville, à titre d'illustration, 3 femmes et 22 hommes seulement ont exprimé leur choix, et ce, à midi et demi. Une participation très faible si l'on sait que le centre de Marachou compte plus de 600 inscrits. Côté administration, le taux de participation à la vacation de 13h était de l'ordre de 10,48%. Selon la wilaya, «le nombre de citoyens qui ont exprimé leurs suffrages à 13h était de 51 000, soit un taux de 10,48%».
Même avec ce taux on était très loin du chiffre de 18% réalisé à la même vacation en 2012. Et comme on s'y attendait, l'argent sale s'est invité publiquement à ce rendez-vous. Des énergumènes à la solde d'un candidat ont été surpris en train de marchander des voix d'électeurs devant les portes d'un centre de vote de la localité d'Annouche Ali, dans la commune de Grarem Gouga. Ils proposaient 2000 DA pour chaque voix.
«On m'a proposé 2000 DA, à condition que je leur ramène comme preuve les bulletins que je n'aurais pas choisis», nous dira un jeune homme de la région. Dans la rue, les avis sont identiques : «Je n'ai plus voté depuis la mort de Boumediène», nous dira Mahmoud, quinquagénaire. «Je n'ai que faire du vote, on en a marre, on vote pour rien», affirme Samira, universitaire au chômage. «Il n'y a pas un seul candidat digne de ma confiance ; ce sont des ignares assoiffés de pouvoir», pense Mohammed, correspondant de presse et enseignant à l'université de Jijel.
«C'est la faute aux partis politiques»
A Souk Ahras aussi, une indifférence pour ces élections législatives est constatée, car la population locale a été outrée quelques jours auparavant par le choix des candidats. Les partis pointés du doigt pour avoir sacralisé des principes autres que la compétence et la probité n'ont pas réussi à drainer les foules vers les urnes à cause de candidats recyclés, sans condition d'éligibilité et autres proposés sans critère ni ancrage populaire. A Souk Ahras, le taux de participation, qui peinait à atteindre les 2% avant 10h, s'est élevé à 12,91% avant 14h, et ce, grâce à une mobilisation gérée hors circuit partisan. Même la gent féminine, d'habitude peu casanière en pareille circonstance, avait les yeux rivés ailleurs. Au centre de vote de l'école Ibn Khaldoun, comme ceux des lycées El Farabi et Hadji Hocine, le ton était donné par les passants.
«C'est la faute aux partis politiques qui veulent propulser à tout prix ce qu'il y a de moins rassurant pour les électeurs ; il y a parmi ces candidats et ces candidates des personnes qui résument à elles seules tous les maux de la société et d'autres qui n'ont pas encore réussi à essuyer les traces d'une fortune mal acquise», fulmine Slimane O., un jeune cadre du secteur de la santé. Mais, pour une femme d'un certain âge, l'acte de voter est synonyme de devoir de mémoire pour son époux, ancien moudjahid décédé récemment. C'est du moins ce qu'elle a déclaré lors d'un discours télévisé.
Les hostilités constatées ce même jour au niveau de quelques bureaux de vote sont les affichages anarchiques maintenus par certains militants jusqu'au jour du vote, le porte-à-porte et les appels dans des lieux publics, voire dans des mosquées de la ville sont, d'ailleurs, d'autres indices révélateurs de l'immaturité de certaines formations politiques. Contactés hier, des membres de la Haute instance indépendante de surveillance des élections ont déclaré n'avoir décelé aucun dépassement majeur lors des élections législatives.
Une participation plus timide qu'en 2012
Un climat de désintéressement était fort perceptible à Jijel hier. Lors de nos passages dans différents centres de vote de quelques quartiers du chef-lieu de wilaya, l'ambiance était comparable à celle généralement constatée en matinée : une présence de vieux et de longues files d'attente devant certains bureaux réservés aux éléments de l'Armée nationale populaire.
C'est ce que nous avons constaté notamment au niveau du CEM Fridja Slimane et des écoles El Houas et Mohamedi. Par contre, au centre de vote de l'école Acila, au quartier Village Mustapha, les encadreurs des bureaux de vote semblaient poireauter en attendant les électeurs. Partout où nous sommes passés, les bureaux de vote consacrés aux femmes étaient aussi vides. Ces dernières sont réputées sortir dans l'après-midi pour celles qui décident de s'exprimer lors des élections.
A 10h, le taux de participation était de 2,66%. La désaffection par rapport aux législatives de 2012 se révèlera plus accentuée avec le taux de participation de 13h, puisqu'à ce moment-là l'écart entre les deux législatives à la même heure était de 3,99%. Partant de ces premiers constats, il est fort probable que le taux de participation final soit inférieur à 40%, sachant qu'à 16h en 2012 la participation était de 26,32%, alors qu'elle a atteint, hier, à la même heure, les 19,64 %. Le taux officiel à la clôture des opérations de vote en 2012 était de 43,05%.
Les pronostics d'abstention confirmés
Il est désormais établi que les élections législatives n'emballent plus les Constantinois, comme ce fut le cas aussi lors des rendez-vous de ces cinq dernières années. Un sentiment qui était déjà palpable lors d'une campagne insipide et sans grand impact sur une population dégoûtée et malmenée par le dur quotidien.
Hier, personne parmi les observateurs et la corporation de la presse n'était étonné face au taux de participation affiché au fil de la journée dans les communes de Constantine et El Khroub, les plus importants réservoirs électoraux de la wilaya, ainsi que les chiffres enregistrés dans cette dernière et qui demeurent les plus insignifiants jamais connus. Cette année ne diffère pas des précédentes, où les habitants ont boycotté les élections législatives. Vers 10h, le nombre des votants a atteint les 12 893 sur 576 173 inscrits. Ceci dit, la participation est arrivée à 2,24%.
Dans les deux grandes communes de la wilaya, Constantine et El Khroub, la participation était respectivement de 1,63% et 3,29%. Le taux enregistré a augmenté légèrement en début d'après-midi, où il a atteint 9,52%. Précisément à Constantine, l'on a enregistré 7,50% et à El Khroub 9,92%. Pour les autres communes, le taux variait entre 10 et 16%. Dans les centres de vote des écoles Haddad Akila, Ibn Toumert, Mouloud Belabed, Messaoud Boudjeriou et Asma, situés au centre-ville, l'ambiance était plutôt morose. Les quelques passants que nous avons interrogés étaient unanimes à exprimer leur indifférence.
«Durant toute la campagne électorale, les chefs de file des partis n'ont pas réussi à me convaincre par leurs discours creux ; d'ailleurs la majorité des candidats présentés n'ont ni le profil ni le niveau pour prétendre occuper un siège à l'APN, ceci sans parler des scandales de corruption qui ont émaillé cette campagne», nous explique Saïd, cadre dans une entreprise privée. Une dame rencontrée dans un centre de vote du boulevard Boudjeriou a été, quant à elle, plus franche et catégorique. «Si je suis ici, c'est bien pour exprimer mon refus à ma manière ; j'ai décidé de mettre une enveloppe vide pour qu'on ne me vole pas ma voix, c'est tout», a-t-elle lancé.
A 16h déjà, un taux de participation de 16,25% a été enregistré dans la wilaya, l'un des plus faibles de ces cinq dernières années, avec 12,86% de votants pour la commune de Constantine et 18,72% pour El Khroub. Pour rappel, 14 listes de partis se sont disputé les 12 sièges que compte la wilaya à l'APN. Déjà que durant le mandat écoulé la majorité des habitants de la wilaya ignoraient complètement le nom et le visage des douze députés censés les représenter et porter leurs préoccupations à l'APN. Aujourd'hui, les noms des douze députés de la wilaya seront connus pour un mandat qui ne différera guère des autres. L'histoire est un éternel recommencement.
Bulletins nuls
De mémoire de Guelmi, jamais un scrutin n'a laissé transparaître autant de dédain et de désintéressement que celui des législatives d'hier pour élire les 6 députés de la wilaya de Guelma. A 10h, le taux de participation officiel était de 4,25%, pour atteindre les 14,03% à 13h. Des chiffres très en deçà des taux enregistrés lors des derniers scrutins, «soit quasiment la perte d'une bonne moitié des électeurs potentiels de la wilaya de Guelma», nous confirme un fonctionnaire à la retraite et au fait de l'événement.
En effet, l'ambiance n'y était pas et dans les couloirs des quelques centres de vote visités, le taux de participation n'avait pas dépassé les 12,5% à 15h, comme cela était le cas à l'école Mouloud Feraoun, le plus grand centre de vote du chef-lieu de la wilaya de Guelma avec ses 6631 inscrits. «Nous avons remarqué que beaucoup de personnes ne mettaient pas de bulletin dans l'enveloppe», ont déclaré certains contrôleurs. Notons enfin que sur les 20 listes en lice, 17 partis politiques et trois listes libres se disputent les six sièges de députés réservés à la wilaya de Guelma. A 16h, la cellule de communication de la wilaya de Guelma a avancé un taux de 24,81%.
Tébessa : La population a choisi l'abstention
A la veille des élections législatives à Tébessa, on a appris que les services de sécurité ont ouvert une enquête sur des tracts et des affiches retrouvés un peu partout, incitant au boycott du scrutin d'hier. Un message qui semble avoir été bel et bien reçu. Dans les centres de vote que nous avons visités, notamment au chef-lieu de la wilaya, nous avons remarqué que les scrutateurs étaient plus nombreux que les électeurs. Pourtant, il n'est pas des habitudes de la population de Tébessa de s'abstenir de voter de cette façon.
«Par conviction, je ne voterai plus. Qu'est-ce que cela va changer vu que ce sont les mêmes têtes qui se sont portées candidates aux élections législatives ?» nous a déclaré un jeune. A trois heures de la fermeture définitive des bureaux de vote, le taux de participation était de l'ordre de 24,35%. Le plus étrange dans cette wilaya, c'est que bon nombre de gens n'étaient même au courant de la tenue de ces élections en cette journée ensoleillée du 4 mai. Une indifférence totale de la population.
Mais, à part les quelques agissements enregistrés, les législatives de 2017 sont passées pour un non-événement. Selon des sources bien informées, des incidents ont été enregistrés lorsqu'un groupe de jeunes a été envoyé par le sénateur du FLN pour perturber le déroulement du vote dans un centre de la commune d'Ouenza, au profit de son cousin tête de liste de TAJ. Des sympathisants de candidats d'une liste indépendante qui voulaient s'opposer à ces jeunes ont été victimes d'agressions physiques. Trois parmi eux ont été grièvement blessés. Ils ont déposé plainte auprès des services de police.
Dans la matinée d'hier et peu après l'ouverture de l'opération de vote, une altercation entre militants du FLN et ceux du RND devant un centre de vote de la commune de Boulhef Dyr a failli tourner au drame. A Masloula, un village très déshérité, et après avoir accompli leur devoir, des citoyens honnêtes se sont rassemblés devant le centre de vote pour empêcher une tentative de fraude au profit de la tête de liste du Mouvement populaire algérien (MPA).


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