L'auteur algérien Nabil Benali a remporté, jeudi dernier en France, la Plume du jury de l'édition 2017 du concours «Les Plumes francophones» d'Amazon, pour son roman historique L'espion d'Alger. La fondation Alliance française, partenaire du concours littéraire «Les Plumes francophones», organisé par Amazon France, s'est associée pour la deuxième année consécutive à ce concours qui met à l'honneur la langue française, l'auto-édition et de nouveaux talents francophones. Le prix Amazon des «Plumes francophones» récompense deux auteurs auto-édités ayant proposé pour le concours un livre sur KDP (Kindle Direct Publishing), la plateforme d'autoédition d'Amazon. Pour cette édition 2017 des Plumes francophones, 1540 auteurs issus du monde entier ont soumis leur manuscrit. Le jury était composé entre autres de Yasmina Khadra, écrivain et président du jury, Jérôme Clément, président de la fondation Alliance, Slimane Zeghidour, rédacteur en chef de TV5 Monde, Frédéric Duval, Country Manager Amazon.fr, Ainara Ipas, Manager KDP France, ainsi que les lauréates des Plumes francophones 2016 Gabrielle Desabers et Sonia Dagotor. Ce même jury a également remis le Prix des lecteurs à Luca Tahtieazym pour Versus. Né à Oran en 1972, Nabil Benali est producteur d'émissions télévisées. A travers la publication à compte d'auteur en août dernier de L'espion d'Alger, Nabil Benali transporte le lecteur en 1607 dans l'Alger des corsaires barbaresques. Il souligne dans le blog de Criminocorpus que : «Désirant raconter une histoire d'espionnage qui se passe dans l'Alger de la Régence turque et des corsaires barbaresques, j'ai naturellement consacré plusieurs mois à un intense travail documentaire, le genre exigeant une connaissance parfaite de l'époque- et même du quotidien de l'époque. Un écrivain de romans historiques doit, ce n'est qu'une image bien sûr, être capable sur-le-champ de se fondre parmi les gens de l'époque dont il parle si une machine à remonter le temps pouvait l'y emmener. Dans le cas de la Régence d'Alger, notamment la fin du XVe et le début du XVIe siècle, je me suis bien vite retrouvé au milieu d'un maquis de production historique qu'il n'était absolument pas évident de débroussailler.»