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Plaidoyer pour un projet unificateur des arts plastiques maghrébins
Ammar Allalouche au musée Cirta de Constantine
Publié dans El Watan le 17 - 10 - 2017

En animant récemment au Musée national Cirta de Constantine une conférence intitulée «Art et mémoire : le cas des arts plastiques au Maghreb», l'artiste-peintre Ammar Allalouche est revenu sur un des sujets qui lui tiennent à cœur.
Ce sujet parle du Maghreb et de son art. «Il est vital de faire ressurgir l'histoire, de la dépoussiérer et de la faire connaître aux actuelles générations. Il est urgent de presser les historiens, les chercheurs et les hommes de culture à faire leur travail d'une manière rationnelle et scientifique et à s'employer à établir une généalogie qui, des temps immémoriaux à nos jours, donne au Maghreb son unité, sa cohérence et son identité», a-t-il noté face à un nombreux public intéressé.
Le conférencier ne manquera pas de soulever : «L'analyse de la modernité, qui ne s'acquiert pas par contamination, et son impact sur les différentes civilisations de notre monde contemporain, est particulièrement nécessaire au moment où l'on assiste à une transition vers une époque ‘post-moderne' dont la définition est d'autant plus problématique qu'elle doit prendre en compte les bouleversements engendrés par les rapides et profondes mutations technologiques en cette ère de mondialisation de plus en plus conquérante.»
Pour Ammar Allalouche, le temps est venu de décloisonner les espaces de communication. «C'est dans ce sens que nous sommes appelés à militer pour la dynamisation des structures associatives à l'échelle maghrébine. Ces espaces nous ouvrent les conditions du dialogue et de la connaissance culturelle, et donc du débat dont nous avons besoin pour contribuer au renouveau de nos valeurs et au changement des bases structurelles de notre environnement socioculturel», décrit-il.
Cette action militante est une des idées qu'Allalouche n'a cessé de défendre depuis des années, celle d'une forme d'engagement culturel qui se résume à «une critique permanente de notre raison historique». Il s'agit, selon Allalouche, de mener un véritable travail de réflexion pour être un facteur de rapprochement et de compréhension entre les pays du Maghreb. Allalouche plaide pour «l'édification d'un espace culturel maghrébin, pour une meilleure compréhension, une meilleure place de l'art maghrébin en Occident et pour un dialogue des cultures entre les deux rives de la Méditerranée qui a vu naître les trois religions monothéistes».
Un projet que les associations des plasticiens des pays maghrébins doivent assumer, selon le conférencier, et s'engager à concrétiser en dépassant les clivages, et en œuvrant à créer un lieu de débats scientifiques et contradictoires. Ce sera une voie pour la sortie du marasme dans lequel les artistes maghrébins sont cantonnés depuis longtemps.
Chose qui leur permettra de s'affirmer et d'arriver à faire admettre leur art dans leurs pays respectifs et dans le monde. Allalouche défend aussi l'idée de «la création d'un marché de l'art maghrébin pour que les œuvres soient exploitées à leur juste valeur et pour avoir une incidence sur les marchés occidental et mondial, mais aussi, et surtout, la mise en place d'une association qui aura pour mission de faciliter les rencontres maghrébines à l'échelle mondiale et d'offrir aux artistes maghrébins des espaces de libre expression». Autant de projets ambitieux, qui nécessiteront aussi et avant tout un véritable consensus culturel entre les acteurs concernés, loin des sensibilités et des partis pris.


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