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BMS sur l'édition
Fronton
Publié dans El Watan le 04 - 11 - 2017

S'il existait une section culturelle à Météo Algérie, sans doute aurait-elle publié un de ses fameux BMS (Bulletin météorologique spécial) dans les termes suivants : «Des précipitations continues, sous forme d'averses orageuses avec probabilité de faillites, pourront affecter le secteur de l'édition. Ce bulletin demeure en cours jusqu'à nouvel avis.» C'est en tout cas ce qui ressort de plusieurs articles de mes consœurs et confrères à partir de la 22e édition du Salon international du livre d'Alger, de même que d'entretiens que nous avons eus avec quelques éditeurs dans les allées du Palais des expositions, lequel, soit dit en passant, ne mérite plus la première partie de son appellation.
Les chiffres avancés par le SILA indiquent une augmentation cette année de plus de 7 % du nombre d'exposants nationaux (314), compte tenu de plusieurs organismes et fondations qui peuvent entretenir un rapport au livre mais ne sont pas, à proprement parler, des maisons d'édition. Les stands algériens occupent 59 % de la surface totale d'exposition. Plus significative est la part de l'offre de livres, puisque sur les quelque 262 000 titres présents à cette édition, 30 % sont algériens.
Des chiffres certes encourageants, quand certains prédisaient un effondrement immédiat du secteur de l'édition avec l'abandon d'un système d'aide publique aussi généreux qu'irrationnel et contesté, qui a favorisé bien des opportunismes, mais permis aussi un élan éditorial. Mais, les effets de la crise économique étant assez récents, on ne saurait tabler seulement sur un effort de résistance des maisons d'édition confrontées aujourd'hui à deux nouvelles menaces. La première est liée à la baisse du pouvoir d'achat qui tend à l'amenuisement de la demande dans un marché déjà malingre et peu structuré. La deuxième concerne la disparité grandissante de change entre les devises et la monnaie nationale, entraînant une augmentation du prix local des livres importés et une élévation de celui des livres algériens, du fait de la hausse des intrants d'impression (papier, cartons et encres principalement).
Là dessus, aucune mesure n'est venue remplacer l'ancien système d'aide, pas même la TVA zéro pour le livre, devenue une tendance mondiale, y compris dans le monde arabe, où l'Algérie demeure un des derniers pays à ne pas l'avoir appliquée. Mais il serait aisé de s'en prendre aux pouvoirs publics quand la force de proposition des professionnels du secteur demeure insignifiante, éparpillée entre deux organisations d'éditeurs, autre rareté de l'Algérie. S'achemine-t-on vers un phénomène de concentration tel que vécu par plusieurs pays et qui ne laissera sur le champ que quelques grosses maisons d'édition ? Assistera-t-on à d'autres scénarios plus durs ou plus heureux ? En tout cas, quand le ciel noircit, il faut préparer les parapluies et vérifier les paratonnerres. Ou rester chez soi, ce qui peut être la pire des solutions. Celle de l'attente impuissante.


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