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Lars Thunnel, vice-président exécutif à la Banque mondiale
« Beaucoup reste à faire… »
Publié dans El Watan le 07 - 12 - 2006

Le secteur privé en Algérie reste confronté à plusieurs obstacles pour son essor. Telle est la conclusion à laquelle est arrivé Lars Thunnel, vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, qui a quitté l'Algérie hier après une visite de deux jours.
Les mesures prises par les pouvoirs publics pour le développement de ce secteur sont insuffisantes, estime-t-il. Cet état de fait place l'Algérie dans « une situation particulière », souligne-t-il. Du moins il considère qu'elle est « différente » de ce qu'il a vu dans le monde. « Dans les autres pays, le secteur privé est le moteur de développement pour créer la croissance », a-t-il expliqué. Pourtant, « il y a tout le potentiel possible pour créer un secteur privé formel en Algérie », a-t-il relevé. Il a indiqué que ce dernier est victime d'une certaine mentalité qui freine son émergence. « Ça se passe dans la tête. Tout a été fait pour que tout fonctionne dans un système où tout est centralisé au niveau de l'Etat. Les lois et réglementations qui ont été prises ont été faites selon la mentalité du passé », a-t-il regretté. M. Thunnel a fait savoir lors d'un point de presse qu'il a animé hier à l'hôtel Sheraton que cette question a été abordée avec le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem ainsi qu'avec les ministres des Finances, Mourad Medelci, et des Participations et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, qu'il a rencontré avant-hier. « On a discuté avec le gouvernement sur la façon d'alléger les procédures pour la création d'entreprises afin de parvenir à la création d'un secteur formel privé synonyme de création d'emplois », a-t-il précisé. Il a rappelé que le dernier rapport de la SFI sur le climat des investissements a classé l'Algérie à la 116e position. Ce classement peu reluisant est imputable, selon lui, à plusieurs paramètres dont celui du régime fiscal qui est, a-t-il affirmé, l'un des plus complexes dans le monde. D'ailleurs, il n'a pas manqué de souligner que l'Algérie est classée à la 165e position dans ce domaine. « Il y a beaucoup de formulaires à remplir et les négociations avec les inspecteurs des impôts prennent trop de temps », a dit à ce propos M. Thunnel. « Mais vous n'avez pas besoin de richesses fiscales », a-t-il ironisé. Il a également préconisé d'associer le secteur privé dans la réalisation des infrastructures de base même si les investissements sont consentis par l'Etat et ce, en favorisant le partenariat public/privé. M. Thunnel a, par ailleurs, déploré le fait que le secteur financier soit toujours dominé par les banques publiques. D'où « les difficultés que rencontrent les petites entreprises pour bénéficier de crédits surtout en l'absence d'un marché hypothécaire », a souligné encore M. Thunnel. Pour lui, il est impératif de « créer un climat de confiance entre les entreprises et les banques ». Il considère tout aussi nécessaire de diversifier les activités des grandes banques de sorte à donner aux petites entreprises la possibilité d'accéder aux crédits. Le représentant de la SFI a évoqué le processus de privatisation en cours en Algérie. Tout en jugeant utile qu'il y ait plus de transparence dans ce programme, M. Thunnel atteste que l'apport des grandes banques internationales qui seraient intéressées pour intervenir dans le processus permettrait de l'accélérer.

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