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Lutte contre la corruption
La pratique des pots-de-vin se généralise
Publié dans El Watan le 09 - 12 - 2006

Des millions de personnes à travers le monde sont victimes de la corruption. Les actions entreprises au niveau gouvernemental sont insuffisantes pour éradiquer ce fléau qui prend de plus en plus de l'ampleur.
Ce sont les conclusions d'un sondage d'opinion sur la corruption globale en 2006, rendu public, jeudi dernier à Bruxelles (Belgique), par l'ONG Transparency International. Selon ce sondage réalisé dans 62 pays représentant toutes les régions du monde, les gens sont directement confrontés, dans leur vie quotidienne, à la corruption et réclament des mesures urgentes de leur gouvernement afin de la stopper. D'Est en Ouest et du Sud au Nord, la vie des individus est dramatiquement affectée par la petite corruption (pots-de-vin). Aucune région au monde, pays riches ou pauvres, n'est épargnée. Les actions des gouvernements en vue de lutter contre ce mal sont mises à l'index. En effet, le rapport de Transparency International révèle que deux sur trois personnes interrogées (69%, contre 22%) estiment que leur gouvernement n'est pas efficace dans la lutte contre la corruption, ou que celui-ci n'a rien entrepris pour l'éliminer ou même encore que leur gouvernement l'encourage activement. Ainsi, souligne le rapport, 42% d'Européens et 50% d'Américains jugent l'action de leur gouvernement inefficace tandis que 15% d'Asiatiques et 23% de Latino-Américains déclarent que leur gouvernement encourage, en réalité, la corruption. Les Africains, au contraire, ont été plus positifs, même s'ils jugent les actions menées par leurs gouvernements dans le cadre de la lutte contre ce phénomène d'une manière plus nuancée. Publié à la veille de la Journée internationale de lutte contre la corruption, le 9 décembre, le rapport note que les populations d'Afrique sont les plus touchées par cette pratique. « Des services aussi élémentaires que l'électricité sont refusés aux pauvres parce qu'ils n'ont pas les moyens de soudoyer le responsable. Ils se retrouvent alors sans lumière, dans de nombreux pays, leurs enfants livrés au froid et le gouvernement ne peut fuir ses responsabilités et doit agir », a indiqué Hugette Labelle, présidente de Transparency International. « Le pouvoir de la corruption est énorme », a-t-elle averti. C'est en Afrique, selon ledit rapport, que l'on paye le plus de pots-de-vin pour avoir de simples services. 70% des Africains interrogés affirment que leur vie privée est affectée par la corruption, contre 22% chez les Européens. En Bolivie, au Kenya, au Nigeria, aux Philippines, en Corée du Sud et en Turquie, plus de 70% des personnes sondées ont confirmé l'ampleur de la corruption sur leur vie privée. En somme, les pays qui enregistrent de forts taux de corruption sont le Cameroun, le Gabon, le Maroc et l'Albanie avec plus de 40%. Selon le rapport, dans la plupart du temps les dessous de table sont, à l'échelle mondiale, versés à la police. Ceci indique, ajoute le rapport, que l'application de la justice a été entravée par la corruption, faisant du système judiciaire la troisième institution la plus corrompue. « Les citoyens font confiance à la police pour les protéger, et aux juges et à la justice pour punir les criminels. Si ces protecteurs sont eux-mêmes corrompus, certaines personnes perdent naturellement confiance en ces institutions, d'autres se font justice elles-mêmes », a déclaré Mme Labelle. Pour obtenir un simple document administratif et autres permis, les citoyens sont obligés de débourser plus de 50 dollars en moyenne. Par contre, précise encore le document, les pots-de-vin versés aux sociétés publiques sont beaucoup plus faibles (6 dollars). Le sondage confirme, en fait, le fait que la population mondiale considère que les partis politiques et les milieux d'affaires sont les plus corrompus. En tirant la sonnette d'alarme sur la gravité de la situation, Transparency International exhorte les gouvernements à fournir plus d'efforts pour freiner le phénomène. La solution, selon l'ONG, est l'application de la convention des Nations unies contre la corruption. A noter que les pays signataires de cette convention devront se réunir du 10 au 14 décembre en Jordanie.

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