Plusieurs lotissements et quartiers de la commune de Réghaïa ont bénéficié de travaux d'aménagement. Sauf que ces réalisations n'ont pas permis d'améliorer le cadre et la qualité de vie des habitants. «Ces travaux sont une goutte d'eau dans un océan», confie un habitant de la commune. Les travaux, qui ont nécessité des enveloppes budgétaires conséquentes, n'ont pas changé le paysage urbain de la ville. Réghaïa, notamment à sa périphérie, arbore une anarchie qui est devenue au fil des années endémique. D'après un responsable au niveau local, «pratiquement toutes les cités et tous les quartiers de la commune ont été concernés par ces travaux». D'après ce même responsable, il est question dans le cadre de cette démarche de refaire le revêtement en bitume dans les cités, de réaliser des espaces verts et de renforcer les réseaux d'éclairage public, d'assainissement et d'AEP. Les lotissements qui ont été retenus pour la réalisation de ces travaux sont Djaâfri, pour un montant de 5 milliards de centimes, le lotissement Si L'haouesse, les quartiers Aklil et Derrah, dont les travaux ont atteint un taux d'avancement important. Il est question également, d'après notre interlocuteur, de parachever les travaux déjà entrepris au niveau du domaine agricole Hasrade. «S'agissant de la réfection des routes au niveau de Houch Hasrade, l'étude a été lancée, il ne reste que le lancement, qui se fera prochainement», dira-t-il. En dépit de ces travaux, les cités de la commune offrent un cadre de vie altéré aux habitants. «Nous n'avons remarqué aucun changement. Ces travaux sont de mauvaise qualité», déplorent-ils. Et de poursuivre : «Beaucoup de choses restent à réaliser. Il ne suffit pas de refaire le bitume d'une route pour dire que c'est fini. Il faut également aménager des espaces de détente, des jardins publics, des aires de stationnement, etc., ce qui a été fait jusqu'ici est du tape-à-l'œil seulement.