Z. N. H., accusé d'«homicide volontaire», a été condamné à 20 ans de réclusion cette fin de semaine par le tribunal criminel, alors que Y. B. S., son beau-frère, répondant au même grief, a été acquitté. Cette affaire, dont la victime est un jeune homme de 21 ans, a eu lieu au quartier El Hamri. Il est près de 1h ce mois de juillet 2015, la victime qui se trouvait avec des amis à proximité du cimetière de ce quartier, sera violemment agressée par le premier mis en cause, qui la frappera avec un couteau au bras droit. Les amis de la victime ne pourront que l'évacuer aux urgences. Un parent viendra alors lui rendre visite, la victime toujours en vie lui dira que Z. N. H. et H. B. S. l'ont agressée chacun avec une arme blanche. Il décédera plusieurs heures après son admission. Les deux prévenus quitteront leur quartier et ne reviendront qu'après avoir appris la mort de la victime. Ils se rendront à la police. Z. N. H. expliquera qu'un différend opposait son beau frère à la victime et, ce jour-là, ce dernier l'insultera vulgairement. Ce qui l'a poussé à lui porter des coups de couteau sans vouloir le tuer. Le second mis en cause déchargé par le premier niera les faits. A la barre du tribunal criminel, les deux mis en cause ne changeront pas de déclarations. Les témoins cités chargeront le premier prévenu, expliquant que son beau frère est arrivé suite à l'agression pour repartir avec lui. La défense de la partie civile insistera sur la gravité de la blessure occasionnée par le coup de couteau. Quant au représentant du parquet, il requit d'emblée la perpétuité. La défense des prévenus reviendra sur le premier rapport des médecins qui stipule mort par arrêt cardiaque suite à un étouffement.