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Déclarations
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Publié dans El Watan le 10 - 02 - 2018

- Ali Benflis, président du parti Talaie El Hourriyet
«Des forces extraconstitutionnelles interfèrent dans la décision politique»
Le président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, dénonce l'intervention de forces occultes dans la prise de décision politique dans le pays. «Des forces extraconstitutionnelles se sont introduites dans les arcanes du pouvoir et interfèrent lourdement dans les décisions du gouvernement», déclare-t-il dans son intervention, à l'ouverture des travaux du 5e congrès du RCD.
Affirmant que le pays «vit une impasse politique totale, concomitamment avec une crise économique aiguë et une situation sociale explosive», il relève les conséquences «du vide au sommet du pouvoir». «Ce dernier se traduit, dit-il, par l'éclatement du centre de la décision nationale en plusieurs cercles, au point où nul ne sait qui commande dans notre pays. Le seul objectif qui unit ces cercles, c'est cette propension, sans limite, à la pérennité du régime politique en place», souligne-t-il.
Selon lui, ces cercles du pouvoir «s'affrontent par clientèles et médias interposés pour leur positionnement en vue de l'échéance présidentielle et mettent en péril la sécurité nationale». «Entre-temps, le pays n'est pas gouverné. On a l'impression d'être dans une situation de gestion des affaires courantes», déplore-t-il. Selon lui, le délitement des institutions est visible «dans les décisions et contre-décisions du gouvernement, les rappels à l'ordre, dont l'origine est difficilement vérifiable et le manque de cohésiongouvernementale.»
- Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement
«Il n'y aura plus de recettes au-delà de 2019»
L'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, prédit une situation économique très difficile pour l'Algérie après 2019. Chiffres à l'appui, il prévoit un assèchement des recettes pétrolières du pays au-delà de cette date. «Les recettes pétrolières ont baissé de 25,6% ces dernières années. De 63 milliards de dollars en 2013, l'Algérie s'est retrouvée avec seulement 27 milliards de dollars de revenus pétroliers en 2017. Au-delà de 2019, il y aura plus de recettes», explique-t-il, lors de son intervention à l'ouverture des travaux du 5e congrès du RCD.
Pour étayer ses prévisions, Ahmed Benbitour rappelle la baisse de la production pétrolière depuis 2006 qui a été compensée par la hausse des prix de l'or noir sur le marché international. Dans ce sens, il dénonce la prédation de la rente pétrolière et l'absence d'un réel développement économique. Selon lui, «l'Etat est déliquescent».
Et cette déliquescence se manifeste «par la perte de la morale collective, la généralisation de la corruption, l'individualisme, le fatalisme». Comme solution à la crise actuelle, Ahmed Benbitour appelle à investir dans l'économie du savoir qui est, selon lui, l'avenir du monde. «Nous avons 300 000 diplômés qui sortent des universités chaque année. Seule l'économie du savoir permettra à ces jeunes d'éviter le chômage. Nous devons tous nous mobiliser», lance-t-il.
- Karim Younes, ancien président de l'APN
«C'est la régression sur tous les plans»
L'ancien président de l'APN (2002-2004), Karim Younes, dresse un tableau très sombre de la situation du pays. Selon lui, l'Algérie «connaît une régression sur tous les plans : situation économique et sociale désastreuse et voix inaudible dans le concert des nations».
Karim Younes profite également de la tribune offerte par le RCD pour dénoncer les donneurs de leçons du nationalisme et ceux qui instrumentalisent la religion. «Nul ne peut s'ériger en censeur pour désigner qui sont les nationalistes et les patriotes et ceux qui ne le sont pas. Nul ne peut prétendre être le donneur des certificats d'accès au paradis ou en enfer», affirme-t-il.
Karim Tabbou, ancien député et président de l'UDS (non agréé)
«Le RCD est une île démocratique»
L'ancien député et président du parti non agréé, l'UDS, Karim Tabbou, rend hommage au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et appelle à la poursuite du combat pour la réalisation des idéaux communs de l'opposition. «Le RCD est une île démocratique. Ce qui nous unit et ce que nous partageons sont plus importants», déclare-t-il, à l'ouverture des travaux du 5e congrès du RCD.
«Nous sommes unis par notre ambition et notre combat pour l'instauration d'un Etat de droit», ajoute-t-il, en dénonçant la fermeture du champ politique et la multiplication des pressions, y compris sur les partis agréés. «C'est un scandale de continuer à interdire aux partis de tenir leurs congrès normalement», dénonce-t-il, en citant l'obligation faite au RCD de tenir ses travaux dans deux salles différentes (Hilton et Mutuelle de Zéralda).
- Sid Ahmed Ghozali, ancien chef de gouvernement
«Le pouvoir politique est responsable de cette situation»
L'ancien chef de gouvernement Si Ahmed Ghozali impute l'entière responsable de la crise que traverse le pays au pouvoir. «Le pouvoir politique est responsable de cette situation. En politique, le pouvoir est jugé en fonction de la situation ; si cette dernière est normale, on peut dire qu'il a réussi, mais dans le cas contraire, il en assume l'entière responsabilité», déclare-t-il. Ce faisant, il énumère les péchés du pouvoir algérien qui «a toujours manipulé les Constitutions à des fins politiciennes», qui «n'a pas de culture de l'Etat» et «qui ne prend pas en considération le peuple».
Sid Ahmed Ghozali rejette également le discours qui établit un lien entre la crise et la chute des prix du pétrole. «C'est le plus grand mensonge qui puisse exister», lance-t-il, en dénonçant «l'incurie du pouvoir qui a fait que le pays vit avec des richesses qu'il n'a pas créées». «Le pays fonctionne à 75% grâce aux revenus du pétrole. Nous sommes aussi le plus grand importateur de blé, alors que nous étions le grenier de Rome», illustre-t-il.
- Fatiha Benabou, constitutionnaliste
«Le 5e mandat sera au-dessus de la Constitution»
La constitutionnaliste Fatiha Benabou estime que l'idée du 5e mandat, que les partisans du chef de l'Etat mettent en avant actuellement, «sera au-dessus de la Constitution». «Le chef de l'Etat sera, de ce fait, un magistrat souverain au-dessus de la Constitution», déclare-t-elle, en revenant longuement sur le «flou entretenu autour de la révision constitutionnelle».
Selon elle, en 2016, il n'y avait pas de nouvelle Constitution, mais une révision de la Constitution de 1996. «Je suis troublée de voir sur le site de la Présidence et celui du Conseil constitutionnel qu'on parle de nouvelle Constitution. Mais pour qu'il y ait une nouvelle Constitution, il faudra donner la parole au peuple qui a le pouvoir constituant, ce qui n'a pas été fait en 2016», explique-t-elle.
La constitutionnaliste précise qu'il y a deux types de révision constitutionnelle. La première, dit-elle, est «longue et solennelle», c'est celle que prévoient les articles 174 et 175 de la Constitution et la deuxième est, «par l'entremise parlementaire», prévue dans l'article 176 de la même loi. Selon elle, en 2016, il «aurait fallu passer par le référendum, car il y a eu des changements profonds, puisque les pouvoirs du Conseil de la nation ont été réduits et la disposition concernant les mandats présidentiels a été modifiée».


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