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Leur nombre croît de jour en jour
Marchands informels à Rouiba
Publié dans El Watan le 20 - 02 - 2018

La ville est devenue au fil du temps un espace commercial à ciel ouvert.
A Rouiba, en empruntant l'une des ruelles à partir de la station de transport urbain, jusqu'à la RN 5, les vendeurs informels et autres vendeurs occasionnels occupent les moindres espaces de la ville, lui conférant ainsi des allures de souk. La dernière opération d'éradication du commerce informel menée par les autorités locales, a permis de déloger 200 marchands qui exerçaient particulièrement aux alentours du marché couvert de fruits et légumes.
Cependant, ces marchands ont fini par avoir le dessus. Sitôt l'étau de la surveillance relâché, ils ont repris leurs anciennes places. Toutes les ruelles qui convergent vers ce marché sont occupées par les étals de ces marchands qui proposent à la vente toutes sortes de marchandises. Les automobilistes qui empruntent ces ruelles pour rejoindre leurs lieux d'habitation se retrouvent bloqués. «Nous sommes devenus prisonniers dans nos propres maisons, car les vendeurs informels occupent tous les espaces du quartier.
Pour faire sortir la voiture du garage, il faut d'abord implorer les vendeurs de libérer le trottoir», déplore l'un des résidents dont la maison se trouve à proximité du marché couvert. Signalons que la même situation prévaut également aux alentours du marché appelé communément «la Braderie». Des étals de fortune appartenant à des commerçants informels entourent ce marché, si bien que toutes les ruelles y attenantes sont bloquées.
La circulation automobile s'en trouve considérablement affectée. «Il faut plus d'une heure pour franchir une cinquantaine de mètres. Dans les moments de grande affluence, il est conseillé de rebrousser chemin, car il devient impossible pour les voitures de passer», affirme un habitant du centre-ville. Par ailleurs, les commerçants informels occupent tous les espaces se trouvant à proximité de la mosquée.
Dans cet endroit qui était dans un passé récent une placette, où des personnes du troisième age prenaient place sur les multiples bancs qui s'y trouvaient, des vendeurs à la sauvette proposent à la vente des téléphones portables de provenance douteuse, des effets vestimentaires et même des appareils électroménagers.
En somme, la ville de Rouiba s'est retrouvée au fil des années sous l'emprise totale du commerce informel qui a la peau dure. Les autorités locales ont construit nombre de marchés de proximité devant accueillir les marchands qui exercent dans l'illégalité. Cependant, ces derniers refusent de rejoindre ces structures sous prétexte qu'elles sont loin du centre-ville.
Cette situation où les marchands refusent d'intégrer le circuit légal du commerce, prévaut pratiquement dans toutes les communes de la capitale, notamment à Ain Taya, à Heuraoua, à Réghaïa, à Bordj El Bahri, à Bordj El Kiffan, à El Harrach, etc. Des marchés de proximité équipés de toutes les installations nécessaires à l'exercice de l'activité commerciale ont été réalisés, mais sont boudés par les commerçants.
«Des avantages, notamment en matière fiscale sont octroyés aux commerçants qui s'installent dans ces structures», affirme un élu de l'APC de Rouiba. Malgré ces privilèges, les commerçants persistent à exercer dans l'illégalité. Résultat : nos villes sont au bord de l'asphyxie. Ni les cités populaires, ni les quartiers résidentiels n'échappent au phénomène, d'où la nécessité d'une lutte qui devra s'étaler dans la durée.
Les pouvoirs publics sont appelés à prendre possession des espaces récupérés afin d'empêcher toute reprise de l'activité commerciale illégale. «Les commerçants qui reprennent leur activité devront être soumis à des sanctions exemplaires», dira un habitant de la commune de Rouiba.


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