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La région MENA souffre d'un « déficit de gouvernance »
Colloque CNES - Banque Mondiale
Publié dans El Watan le 04 - 02 - 2007

« La bonne gouvernance, affirme le directeur de l'Institut de la Banque mondiale pour les questions de gouvernance, possède un très grand retour sur investissement pour le développement atteignant les 300%. »
La région Middle East-North Africa (MENA) souffre d'un « déficit de gouvernance » en comparaison avec d'autres régions du monde, a affirmé, hier, Daniel Kaufmann, directeur de l'Institut de la Banque mondiale (BM) pour les questions de gouvernance et de transfert des connaissances. Tout en considérant que les tendances mondiales de la gouvernance n'ont pas progressé entre 1996 et 2005, l'expert de la BM a estimé : « Les faibles résultats de la région MENA en moyenne donnent matière à réfléchir. » Kaufmann déroule les motifs appelant cette réflexion en disant qu'« il y a une perception persistante que les défis de gouvernance sont plus imposants dans cette région que dans d'autres parties du monde ; un désaccord dans la région sur ce que constitue la ”gouvernance” et enfin un sentiment largement répandu que les poblèmes institutionnels et de ”gouvernance sont à l'origine de beaucoup d'autres problèmes ». C'est en intégrant l'Algérie à cet espace (MENA) que le conférencier a tenté d'expliquer l'importance d'une bonne gouvernance pour notre pays. Dans une longue communication lors du colloque Conseil national économique et social (CNES) - Banque mondiale (BM) sur les thèmes des « Libertés économiques », « La gouvernance » et « La pauvreté », Kaufmann a formulé trois observations sur la situation de la gouvernance dans la région MENA. Premièrement, la faiblesse de la gouvernance publique. Tout en faisant remarquer que des différences entre les pays de la même région sont perceptibles, l'expert de la Banque mondiale insiste sur le mauvais classement de MENA par rapport au reste du monde, notamment sur l'indicateur « la voix citoyenne et de la redevabilité ». Cet indicateur, faut-il le préciser, entre dans la catégorie portant sur la gouvernance politique. La deuxième remarque a trait au développement économique et social. Selon Daniel Kaufmann : « La mauvaise gouvernance handicape le développement économique et social, ce qui réduit la croissance économique et affaiblit la prestation des services publics. » Dernier point, le communicant insistera sur « les besoins de lancer des réformes pour améliorer la gouvernance ». Dans ce sens, un accent particulier a été mis par l'intervenant sur l'impérative nécessité d'adapter les réformes projetées au contexte de chaque pays sans pour autant oublier de s'inspirer des expériences globales et régionales. La corruption a longuement été abordée. L'effet négatif de la corruption est davantage ressenti par les citoyens « pauvres ». De façon synthétique, M. Kaufmann retient au chapitre des répercussions de la corruption « l'accentuation des inégalités, la limite de l'accession aux services publics de base, le frein au développement d'une activité économique saine ». Il soulignera en fin d'intervention que les systèmes de mesure ont évolué pour rendre, aujourd'hui, quantifiable l'apport d'une bonne gouvernance. « La bonne gouvernance, affirme Kaufmann, possède un très grand retour sur investissement pour le développement atteignant les 300%. » De son côté, le président du CNES, Mohamed Seghir Babès, est revenu dans son allocution d'ouverture sur l'historique de la gouvernance en Algérie depuis l'indépendance jusqu'aux années 2000 marquées par le lancement des grandes réformes en passant par les changements systémiques intervenus depuis 1990. Il rappellera le lancement des grandes réformes, à l'instar de celle de l'Etat, de la justice et de l'éducation ainsi que l'adhésion au MAEP/NEPAD.

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