Les souscripteurs au programme additif 2002 de l'AADL comptent organiser, le 14 du mois courant, un rassemblement au siège de la direction générale de cet organisme logeur. C'est ce qu'a annoncé, hier, M. Rachedi, représentant des souscripteurs « malheureux ». Lors d'un point de presse organisé au siège de l'AADL, M. Rachedi a indiqué que les souscripteurs, au nombre de 45 000 à Alger, sont détenteurs de récépissé de dépôt de dossier qui date du 18 août 2001, mais n'ont pas encore été convoqués pour verser leur quote-part. Leur inquiétude, dit-il, est d'autant plus justifiée après la déclaration sur le lancement de 5000 logements à Réghaïa dans le cadre du programme complémentaire AADL-CNEP. Selon lui, les 45 000 souscripteurs doivent nécessairement être pris en charge par ce programme. Toutefois, selon les explications du directeur des études et de l'organisation de l'AADL, la convention-cadre signée entre la CNEP et l'AADL stipule que la banque en question « peut puiser dans le fichier AADL ainsi que dans celui de ses propres souscripteurs et épargnants ». Tout en rassurant les protestataires que « l'AADL ne lâchera pas ses clients », le même responsable avouera que l'agence n'est pas en mesure d'imposer à la CNEP une quelconque liste de souscripteurs. Rappelons que le programme AADL-CNEP prévoit la réalisation de 65 000 logements répartis sur 16 wilayas.
