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Le défi de la galerie Arslan
Espaces d'expression picturale
Publié dans El Watan le 17 - 10 - 2004

Valoriser l'art pictural ou à tout le moins essayer de le redynamiser en invitant les artistes de tous bords, connus et moins connus, à venir exposer leurs œuvres, c'est le défi presque insensé que s'est lancé Ismad-Djamal Turki en ouvrant une petite galerie d'art dans le quartier de Aïn Ellah, dans la commune de Délly Ibrahim.
Entre donc un kiosque à journeaux et un marchand de meubles, la galerie Arslan qui existe maintenant depuis près d'une année, s'est frayée sans faire trop de bruit sa place, apportant aux lieux une note de fraîcheur qui déteint singulièrement sur l'activité commerciale environnante. Par ces temps de disette culturelle où la tendance générale est plutôt à la prolifération de pizzérias,il est heureux de constater que quelques « intrépides » privilégient encore l'esprit à l'œsophage. Cela ressemble à de la résistance, mais pour M.Turki qui taquine, lui même, avec un certain bonheur, la peinture, il n'y a rien de plus excitant que de consacrer son temps à participer à la relance de la vie culturelle qui a besoin de toutes les énergies créatives pour retrouver un lustre à sa dimension. L'art pictural se trouvant au creux de la vague, il va sans dire que pour M.Turki le fait de s'ouvrir aux amateurs comme aux professionnels est déjà une forme de contribution qui lui procure un énorme plaisir. La galerie Arslan, selon lui, commence à être connue du grand public .Son taux de fréquentation va en augmentant chaque semaine, et ce qui est remarquable, dit-il, c'est que les visiteurs viennent de plus en plus en famille. Cet intéressement aux toiles authentiques est pour notre interlocuteur le meilleur gage de réussite pour cet espace culturel. Il faut dire que celui-ci abrite des expositions permanentes auxquelles participent régulièrement une soixantaine de peintres. Tous les styles ou tendances y sont représentés, allant du figuratif au naïf, en passant par les écoles les plus classiques. Des artistes ayant pignon sur rue côtoient les nouvelles générations qui sortent généralement des beaux arts. Ainsi, on peut admirer les tableaux de Chegrane, Guita, H'cicen aux côtés de ceux de Boucif, Djamia ou autres Araba. Le tout dans un alignement parfait du travail personnalisé réalisé par chaque artiste pour susciter l'émotion profonde que recherche l'amoureux de l'art pictural. Il y a une sorte de symbiose magique qui s'installe entre le peintre et son public que seule une galerie de ce genre peut provoquer. C'est à travers les ventes de ces toiles que l'on peut avoir une idée précise sur l'activité picturale. M.Turki affirme que certains peintres marchent mieux que d'autres, surtout les impressionnistes dans la mesure où le public algérien aime être en contact avec tout ce qui est concret, mais c'est la loi du marché. Il est vrai dit-il qu'une belle toile coûte cher, mais c'est le prix à payer pour que s'expriment les talents. Et des talents, il y en aura toujours, il suffit les découvrir.

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