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L'industrie pharmaceutique couve une grave crise
Dérégulation du marché et désappointement des producteurs
Publié dans El Watan le 26 - 02 - 2007

Si la crise n'est pas encore déclarée au secteur des médicaments, le malaise est bien réel. La production nationale a du mal à suivre le vertigineux élan de l'importation. Les producteurs algériens estiment que l'ouverture brutale du marché, les lenteurs administratives et le manque de régulation plombent le secteur.
Le marché du médicament traverse une zone de turbulences. " Beaucoup de producteurs se voient obligés de mettre la clef sous le paillasson ". L'affirmation émane de M. Malik Ait Said, porte parole de l'Union nationale des producteurs algériens (Unop). Le marché est dominé par l'importation, la production nationale n'y représente que 30% et seulement 10% de médicaments essentiels sont fabriqués dans notre pays. L'Unop précise, à ce propos, que cela ne tient guère à un manque de capacité mais de moyens. " Nous pouvons produire jusqu'à 4000 formes de médicaments enregistrées. Nous pourrons ainsi répondre jusqu'à 70% des besoins du marché. Mais on en fabrique seulement 500, faute de moyens et d'appui ", indique, dépité, M. Ait Said. Les opérateurs algériens sont aujourd'hui désappointés du fait que le ministère de tutelle a ouvert le marché juste après avoir " forcé " les importateurs à investir pour pouvoir continuer à exercer. Alors qu'ils s'attendaient à ce que le département de la santé allonge la liste des 128 médicaments interdits à l'importation afin d'encourager la production locale, ils ont été surpris de voir le ministère procéder à l'ouverture totale du marché. " Nous sommes aujourd'hui à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sans y être. L'Algérie a fait toutes les concessions nécessaires dans le marché du médicaments avant même d'adhérer à l'Organisation ", estime M. Ait Said, l'air blasé. Du coup, les opérateurs qui avaient investi de grandes sommes pour créer leurs propres unités de production font face à la concurrence féroce des géants internationaux. Ils se disent floués, estimant que le revirement dans la politique de développement de l'industrie pharmaceutique est un signe d'instabilité. " Imaginez un grand laboratoire européen qui traite avec un petit opérateur algérien à qui on oblige d'investir. Celui-ci joue le jeu, le laboratoire, lui, n'en a cure. Après avoir fait ses investissements, l'Etat ouvre le marché. Du coup le laboratoire change d'avis sur l'opérateur, lui disant qu'il a perdu trop d'argent et qu'il ne veut plus travailler avec lui ", explique M. Nabil Mellah, directeur général des laboratoires Mérinal. Les opérateurs regrettent surtout d'avoir été mis devant le fait accompli sans consultation préalable. Mais il faut dire qu'il n'y a également aucune concertation entre les opérateurs eux-mêmes. Preuve en est, presque tous les producteurs fabriquent les mêmes médicaments. De l'avis même des professionnels du secteur, il y a assez d'Amoxicilline et de Paracétamol pour couvrir le marché européen. " Ceci est également lié au fait que le ministère de la Santé a enregistré les dossiers des opérateurs sans les prévenir qu'il y avait des projets similaires. On s'est retrouvés à fabriquer la même chose parce que nous n'avons aucune base de données ".", nous explique M. Ait Said, ajoutant que les conditions dans lesquels travaille la sous-direction d'enregistrement du ministère de la Santé sont tels qu'il ne faut pas les blâmer. Le patron de Mérinal, lui, n'y va pas avec le dos de la cuillère avec les services d'enregistrement. Il se plaint surtout des lenteurs administratives. " Dans la mesure où les pouvoirs publics nous imposent d'avoir au moins 3 lots de validation pour pouvoir enregistrer notre médicament et avec tous les retards que connaît cette opération, les médicaments sont souvent périmés une fois prêts à la vente. Nous avons du incinérer beaucoup de médicaments à cause de ce problème ", déplore M. Mellah. Il ajoute au chapelet de ses récriminations le fait que le ministère réclame aux producteurs nationaux une structure de prix détaillée alors les produits importés déposent simplement le prix sortie d'usine. Notre interlocuteur estime, en somme, que la production locale est soumise à de la répression sans incitation aucune.

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