Il s'agit d'un projet de formation en France, sur la tapisserie d'art inhérente à la culture romaine de Césarée. Cette formation porte sur la reproduction des tableaux de mosaïque de l'ère romaine que nous retrouvons dans les musées de Cherchell, notamment. En Algérie, la formation sur la tapisserie d'art est inexistante. L'ambassade de France s'est montrée intéressée par la beauté et les travaux de recherche qui caractérisent les articles de l'artisanat produits par la formatrice de l'école privée Maille à sertir, une école agréée par la direction de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEFP) de la wilaya de Tipaza. En réalité, ce projet de formation sur la tapisserie d'art a été demandé par l'entreprise algérienne du tapis traditionnel de Cherchell depuis plusieurs années. Hélas ! les autorités centrales avaient émis un avis favorable, pour des raisons qui demeurent inconnues. Grâce aux échanges et compte tenu de l'intérêt sur la préservation des arts culturels, ce projet a été relancé. Le dossier se trouve au service culturel de l'ambassade de France en Algérie, chargé de la coopération. Un double a été déposé au ministère de l'Artisanat, de la PME/PMI depuis plusieurs semaines. L'accord de principe a été donné par l'ambassade de France. Il ne reste que l'autorisation du ministère de l'Artisanat. S'agissant d'un projet de formation sur la tapisserie d'art, de surcroît qui ne concerne que l'art de l'ex-Césarée, l'initiative prise par l'école Maille à sertir et la ténacité de la formatrice et directrice de cette école butent conte le silence des autorités algériennes. Pourtant, cette formation est en mesure de se développer dans notre pays et enrichi le volet de la culture et de l'artisanat de l'Algérie. Le silence observé autour de ce projet de formation qui intéresse en premier lieu la ville de Cherchell, suscite des questions et des spéculations. Mme Assia Hamdine est désemparée par cet attentisme qui a trop duré.
