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Le message mauritanien
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2007


Le second tour de l'élection présidentielle en Mauritanie — 11 et 25 mars 2006 — s'est soldé par la victoire de Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui, crédité de plus de 52% des votes exprimés, l'emporte sur son concurrent Ahmed Ould Daddah. Ce scrutin, dont l'issue paraissait indécise, est l'ultime phase du retour à la normale de la Mauritanie après le coup d'Etat d'août 2005 qui avait renversé le président Ould Taya. Avec l'élection de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, la junte militaire qui dirigeait le pays devra donc tenir son engagement de restituer le pouvoir aux civils. L'arrivée aux affaires de Sidi Ould Cheikh Abdallahi devrait donc mettre un terme aux turbulences qui ont marqué la vie politique d'un pays souvent soumis à la règle du pronunciamento du fait de la prééminence de l'armée dans la chose politique. Le président élu — bien que ses adversaires le disent adoubé par les militaires — avait eu maille à partir avec le régime Ould Taya dont il fut pourtant, en qualité de ministre des Pêches et de l'Economie maritime, un éphémère collaborateur. Considéré comme un économiste compétent, Sidi Ould Cheikh Abdallahi aura la charge de sortir la Mauritanie d'un état de pauvreté chronique qui à contre-courant des richesses du sous-sol et de la mer devraient être ses atouts. Il devra faire le consensus autour de sa personne pour asseoir et conforter dans son pays un avènement démocratique dont nombre d'observateurs ont pu déceler les augures à l'occasion de l'élection présidentielle. Il serait, pour autant, prématuré de parler d'un modèle mauritanien, car au-delà de l'effet d'annonce, il faudra attendre la mise en œuvre des chantiers auxquels devra s'atteler le nouveau président mauritanien. A 69 ans, Sidi Ould Cheikh Abdallahi ne devra pas faire figure d'homme du passé et il devra surtout démontrer qu'il dispose réellement des pleins pouvoirs pour redresser une Mauritanie mise à mal par des décennies de crises et d'incertitudes qui ont fourni aux militaires mauritaniens le prétexte de putschs à perpétrer. La présidentielle aura donc constitué un examen de passage sans doute nécessaire, mais peut-être pas suffisant si la nouvelle équipe en place ne parvient pas à maintenir constant le cap de l'espérance démocratique. Il faudra donc à Sidi Ould Cheikh Abdallahi rassurer ses compatriotes, mais aussi tous les sceptiques qui ne sont pas convaincus que la Mauritanie puisse construire la démocratie en deux tours de scrutin. Il convient bien évidemment de ne pas insulter l'avenir à cet égard et donner acte aux Mauritaniens d'abord d'un formidable acte de foi qui transcende les convulsions qui n'ont que peu épargné la Mauritanie depuis son indépendance en 1960. Le message qui en est déduit est la preuve désormais faite que la transition par les urnes n'est pas dans tous les cas de figure une fatale aventure. Est-ce, aujourd'hui, le sens profond du scrutin présidentiel mauritanien ?

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