Ils ont profité hier de leur journée de repos pour observer un long sit-in devant le siège. Leur nombre avoisinait les 80 agents. Employés par la SPG, une société de gardiennage assurant la sécurité de l'entreprise de Garboli œuvrant pour la construction du viaduc de Oued Akham, les protestataires étaient porteurs de nombreuses revendications socioprofessionnelles. Parmi ces revendications figurent le congé annuel dont les agents n'ont pas bénéficié depuis 3 ans ainsi que la prime de nuit, la prime de la femme au foyer fixée arbitrairement à 100 DA au lieu de 600 DA, de même que l'augmentation des salaires jugée dérisoire. Portées à la connaissance de l'inspecteur du travail, ces revendications formulées à plusieurs reprises n'auraient pas eu d'écho favorable, selon certains d'entre eux approchés pas nos soins lors de ce sit-in. Dénonçant les actes d'intimidation dont font l'objet ceux qui osent réclamer pour défendre leurs droits, ils citeront l'exemple des quelques agents qui ont fini par obtenir leur congé et qui ont été menacés de rupture de contrat par le DG de la SPG dès leur retour de congé. La SPG emploie 126 agents de sécurité pour assurer la sécurité de Garboli. Ils n'étaient pas présents à ce sit-in, car ils ne pouvaient pas abandonner leur poste.
