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L'ANP resserre l'étau en Kabylie
Deux terroristes abattus hier à Boumerdès
Publié dans El Watan le 29 - 04 - 2007

Moins de 48 heures après l'élimination du numéro 2 de l'ex-GSPC, deux terroristes ont été abattus à Benchoud (wilaya de Boumerdès) durant la nuit de vendredi à samedi.
L'un d'eux n'est autre que l'assassin du maire de cette localité le printemps dernier, un certain Beldjelouzi Djamel (19 ans). Celui-ci en compagnie de son acolyte Grimeche Azzedine venaient rendre visite à leur famille au village Mecharef. Ils sont tombés dans une embuscade que leur ont tendue les forces de sécurité vers 4h (hier). Cette élimination est également à inscrire au registre des succès enregistrés par les services de renseignements et l'adresse acquise par les forces de sécurité dans cette région qui a été l'une des premières à souffrir du terrorisme. Dès sa création en 1998, le GSPC a choisi, en effet, d'établir ses bases en Kabylie, à cheval sur les wilayas de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira, pour tenter d'étendre par sa présence plus à l'Est en allant d'une manière plus remarquée jusqu'à Skikda. Le choix de cette région n'est pas fortuit : des terroristes notoires sont natifs de la région de Boumerdès, parmi lesquels figurent Mansouri Meliani, un des fondateurs des tout premiers groupes du GIA, et Abdelkader Chebouti, le précurseur du noyau qui donnera l'Armée islamique du salut (AIS) en 1991. Hassan Hattab, le fondateur du GSPC qui est né des dissensions qui ont miné le GIA, est natif de Benzerga (20 km environ à l'ouest de Boumerdès) et a fait ses premiers pas dans le terrorisme dans la région de Khemis El Khechna, à la tête de la katibat El Feth. C'est dans le Mouvement pour un Etat islamique (MEI) que celui qui sera pendant près de 7 ans le chef incontesté du GSPC a débuté son activité subversive, un mouvement créé par Saïd Makhloufi en 1992 et qui se réfugiera longtemps dans la région de Khemis El Khechna (Boumerdès). Mais Hassan Hattab versera définitivement dans l'action armée grâce à son oncle paternel Mouloud, dit Tonio, qui faisait partie du MIA de Bouyali. Ses 4 autres frères, Djamel (éliminé en 1994), Ali (abattu en 1993), Toufik (abattu en 1994) et Zoheir (également tué en 1995) lui emboîteront le pas. Même son neveu Mustapha, le fils de Djamel, ce dernier étant l'aîné de la fratrie Hattab, subira le même sort et sera éliminé en 1996. Il n'a alors que 23 ans. D'« émir » de la katibat El Feth, Hassan Hattab sera désigné par Zitouni, premier responsable de la zone II du GSPC (la partie ouest de la Kabylie et une partie de l'Algérois). Par ses relations familiales et autres, tissées dans la région de Boumerdès, Hattab s'est assuré un appui pour le moins solide au sein de la population. Son organisation terroriste s'appuie pour ainsi dire, dès le début, sur l'apport de cette région. Boumerdès deviendra en fait la seule wilaya du pays où sont présentes les 5 katibate du GSPC. Cette densification de la présence du GSPC dans l'une des plus petites wilayas du pays, sur le double plan démographique et géographique, s'explique aussi par sa proximité avec Alger et son relief géographique favorable. En effet, le GSPC a toujours voulu en faire une base arrière d'où partiraient ses actions envers la capitale et d'où il lui sera possible de se replier très vite dans les montagnes de Tizi Ouzou et de Bouira, dans l'espoir de pouvoir revenir promptement. Les katibat Al Ansar et Al Arqam et Al Farouk sont les 3 principaux bataillons du GSPC, la désormais Al Qaïda-Maghreb. Al Ansar, qui active à l'est de la wilaya de Boumerdès était dirigée, au début par un certain El Khomeini, de son vrai nom Mohamed Arezki Houmil. Cela a duré jusqu'à 1993 lorsque Abdelhamid Saadaoui (Abou Al Haythem ou Abou Yahia) prend le relais. Celui-ci sera remplacé par Djamel Harfouchi, dit Lyès, qui prend la tête de cette katibat jusqu'au mois d'avril 2002 avant de céder le poste à un certain Abbas Abou Bakr. Actuellement, elle est dirigée par Abdelfetah qui a remplacé Sofiane Al Fassila. Ce bataillon est connu pour être le véritable financier du GSPC, la désormais Al Qaïda- Maghreb, grâce à la dîme (djizia) qu'il prélève sur les citoyens qui subissent des rackets en continu, mais aussi à une supposée connexion avec les groupes de trafiquants de sable. Forte de plus de 100 éléments, son territoire est le centre de la wilaya. Elle avait des liens privilégiés avec Hattab, dit-on. D'où la reddition d'un grand nombre de ses éléments. Ce bataillon est composé des seriet de Thenia, Ouled Ali et Djerrah qu'ont eues à diriger, depuis 2003, Rabah Dramchi, Mohamed Boudjemaa et Abderrezak Sersoub, respectivement. La réconciliation nationale ayant divisé le GSPC en partisans et opposants de l'option de déposer les armes, les premiers étant menés par celui qui a fondé le groupe, Hassan Hattab, cette organisation terroriste qui a annoncé son affiliation au réseau Al Qaïda est actuellement dirigée par Abdelmalek Droudkel, alias Abou Moussaab Abdelouadoud. Il a succédé à Nabil Sahraoui, éliminé par les forces de sécurité pendant l'été 2004, dans les monts de l'Akfadou, entre Béjaïa et Tizi Ouzou. L'actuel GSPC, ou Al Qaïda-Maghreb, très affaibli par rapport à ce qu'il était, est essentiellement composé des katibat Al Farouk de Bouira, avec à sa tête Abderrezak Sersoub, alias Abdeldjabar et qui est secondé par Ahmed Djebri, Al Ansar que dirige Abdelfatah, et Al Arqam sous la direction de Niche Djamel. Ne disposant plus du soutien qu'elle avait au sein des populations, cette organisation tente de s'attribuer une dimension internationale et fait des attentats « spectaculaires ». Soumis à une action permanente des forces de sécurité, il perd en continu ses éléments. L'exemple le plus édifiant de la perte de terrain et même de sympathie au sein de la population est la mise hors d'état de nuire de son numéro deux, jeudi dernier à Si Mustapha. Aux côtés de l'armée et des forces de sécurité en général, la justice s'est mise de la partie en reprenant le jugement des affaires terroristes. La lutte contre le terrorisme est désormais irréversible. Sur le terrain, on enregistre chaque jours des actions qui prouvent qu'il existe une volonté d'en finir avec ce fléau. Les maquis de Boumerdès sont continuellement soumis à des opérations de ratissage qui, si elles ne permettent pas toujours l'élimination des terroristes qui se terrent dans des casemates, elles ont le mérite de freiner ou de tuer dans l'œuf les projections macabres d'Al Qaïda-Maghreb. On annonce un important groupe terroriste encerclé dans la forêt de Ammal où d'importants moyens matériels et humains sont mobilisés. L'armée cible les maquis du centre, de l'est et du sud de la wilaya de Boumerdès qui abritent encore des éléments de l'ex-GSPC. Une organisation dont les liens avec Al Qaïda remontent à sa création même qui s'est faite en étroite collaboration et sur injonction de Oussama Ben Laden. Jusqu'à hier en fin de journée, aucune information n'a filtré sur cette opération.

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