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De profondes divergences
La crise politique au Liban
Publié dans El Watan le 03 - 06 - 2007

Les combats autour du camp de réfugiés palestiniens de Nahr el Bared, proche de la ville de Tripoli au nord du Liban, qui ont repris avec beaucoup de violence hier, ont pratiquement occulté la crise politique libanaise qui dure, quant à elle, depuis plusieurs mois.
Elle a en tout cas, bouclé son sixième mois sans qu'apparaisse le moindre espoir de règlement. Elle a même tendance à s'aggraver au regard de certains faits et gestes. Voire de ce qui serait considéré comme du parti pris. Tout d'abord, l'isolement du chef de l'Etat, Emile Lahoud, ou encore cette dualité au plus haut niveau de la sphère politique, même si le chef du gouvernement incarne le rôle de l'exécutif. Ce qui n'est pas assez pour justifier le boycott du président de la république libanaise par des visiteurs étrangers. Peut-être que la prochaine élection présidentielle, normalement prévue dans les mois à venir, mettrait fin à ce malaise. Et alors que les opposants au gouvernement de M. Fouad Siniora poursuivent le sit-in qu'ils observent depuis décembre — un record —l'ONU prend sur elle d'aggraver cette division entre pro et antigouvernementaux, en adoptant une résolution prévoyant la création d'un tribunal international devant juger les assassins de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, qui restent à identifier et à neutraliser. C'est cette question qui est à l'origine de la crise politique libanaise, et, en ce sens, le chef de la majorité parlementaire, Saâd Hariri, a appelé au dialogue avec l'opposition pour former un gouvernement d'union après le vote de l'ONU. « J'appelle à un dialogue sans conditions préalables avec les dirigeants de l'opposition, et je suis prêt à rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Nous acceptons la formation d'un gouvernement d'union », a-t-il affirmé. « Une nouvelle page s'est ouverte après la création par l'ONU du tribunal et les divisions à ce sujet ne sont plus de mise. Au Liban, aucune partie ne peut éliminer l'autre. La majorité et l'opposition doivent préserver de concert l'unité nationale », a-t-il souligné. « Les Forces du 14 mars », coalition de partis de la majorité, ont appelé « à la réconciliation nationale » et affirmé qu'« elles tendent la main à toutes les autres forces politiques du pays ». Elles ont demandé au président du parlement, Nabih Berri, de réactiver le dialogue. M. Berri avait réuni en mars 2006 autour d'une même table tous les dirigeants libanais, mais cette « conférence de dialogue » avait tourné court avec l'agression israélienne contre le Liban, l'été dernier. Les ténors de la majorité se sont félicités du vote de la résolution 1757. En revanche, le Hezbollah, fer de lance de l'opposition, a affirmé que « la résolution constitue une violation de la souveraineté du Liban et une ingérence agressive dans ses affaires intérieures ». L'appel de Saâd Hariri recevra-t-il l'écho escompté ? Il est bien difficile d'y répondre par l'affirmative, même si plus que jamais auparavant, il devient urgent de mettre fin à ce jeu politique. Car un dérapage est toujours possible comme le prouvent les réflexes de la population libanaise qui n'a pas, quant à elle, cultivé la culture de l'oubli. Le Liban a vécu, entre 1975 et 1990, une guerre destructrice qui a ravagé jusqu'à ses fondements. Une guerre absurde, et l'on rappelle avec force au sein de l'opinion et de la sphère politique que « le Liban n'est pas l'Ukraine », allusion à ces révolutions dites de velours. Qui a donc intérêt à pousser au pourrissement ? Vise-t-on par-là une recomposition de la scène politique ? A quoi donc servira la prochaine élection présidentielle ?

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