Indisponibilité du vaccin BCG Selon des parents de nourrissons, le vaccin BCG se fait rare à Constantine depuis quelques semaines. Ces derniers disent éprouver toutes les difficultés pour faire vacciner leurs enfants au titre du rappel du BCG afin de respecter le calendrier de vaccination. Pour certains, le recours à des connaissances ou à des amis employés au niveau des structures sanitaires de la ville serait devenu le seul moyen de se procurer le produit dans les délais. Une pénurie confirmée d'ailleurs au niveau de plusieurs secteurs sanitaires de Constantine. Elle serait due aux problèmes inhérents à l'acheminement de ces vaccins à partir de l'Institut Pasteur d'Alger, où sont enregistrées toutes les demandes du territoire national. A noter néanmoins que cette défaillance devient de plus en plus récurrente, du fait qu'à plusieurs reprises et en l'espace de quelques mois, l'indisponibilité du vaccin a été constatée. Questionné à propos de ce manque, un médecin praticien responsable dans un secteur sanitaire, nous fera savoir qu'il ne s'agit pas en fait de pénurie à proprement parler, étant donné que ces substances sont disponibles en quantité au niveau de l'Institut Pasteur d'Alger. La difficulté réside dans l'évaluation des besoins exprimés et centralisés au niveau des secteurs sanitaires de la wilaya qui, à leur tour, formulent les demandes auprès du fournisseur, soit l'Institut Pasteur. Ce système se caractérise souvent par des lourdeurs, et chaque retard se répercute directement sur l'approvisionnement, d'où certaines tensions constatées au niveau des secteurs sanitaires de temps à autre. Il s'agit donc d'une absence de coordination entre les différents services concernés laquelle se répercute immanquablement au bout de la chaîne sur le citoyen qui se retrouve, pour ainsi dire, otage de ces dysfonctionnements. Quatre victimes d'accidents de la route L'on a déploré avant-hier trois blessés de sexe masculin, âgés entre 26 et 40 ans, dans une collision entre un camion de marque Toyota transportant une cargaison de boissons gazeuses, et une Renault Clio, et ce, au niveau de la RN3 à proximité de la passerelle de la gare ferroviaire de Zighoud Youcef. Les trois blessés, touchés dans diverses parties du corps, ont été secourus sur place avant d'être transférés à l'hôpital de la commune. Durant la même journée, et à une heure d'intervalle du premier accident, une voiture non identifiée a pris la fuite après avoir percuté violemment un homme âgé de 74 ans à la cité du 5 juillet, lui occasionnant de sérieuses blessures au visage, au bras et au pied. La victime sera vite secourue sur les lieux de l'accident et évacuée au CHU Benbadis par les services de la Protection civile. De nouvelles infrastructures scolaires pour 2007-2008 La wilaya de Constantine a enrichi sa carte scolaire de 4 lycées et 11 CEM, lesquels entreront en fonction dès la prochaine rentrée scolaire, selon des déclarations du directeur de l'éducation. Ainsi, toutes les communes de la wilaya, au nombre de douze, seront dotées d'établissements secondaires. Cela, à l'évidence, aura le mérite de retenir les élèves ayant fraîchement accédé au palier secondaire afin de poursuivre leurs études en leur faisant l'économie des affres du transport vers les chefs-lieux de daïra ou de wilaya, tout en « aérant » les lycées y existant, lesquels accusent des trop-pleins antipédagogiques, pour reprendre le jargon de nos maîtres d'école. Les quatre nouveaux lycées ont été construits dans les communes de Béni H'midène, Aïn Smara, Messaoud Boudjeriou, ainsi qu'à la nouvelle ville Ali Mendjeli. D'autre part, 11 CEM apparaîtront dans la configuration pédago-éducative de la wilaya, amenuisant d'autant la surcharge que subit le dispositif infrastructurel dans ce secteur, lequel inscrira dans ses tablettes 1700 nouveaux élèves. Le même responsable fait savoir que désormais, et en vertu de la circulaire portant réforme de l'enseignement, l'éducation physique et sportive sera obligatoire dans les examens et concours de fin d'année. L'on apprend par ailleurs que 300 postes budgétaires vont être pourvus dans les rouages de l'enseignement et de l'administration. Dans le registre de l'enseignement privé, la wilaya compte trois établissements scolaires, un dépôt de demande d'agrément d'une école primaire à la cité Boussouf, ainsi qu'une demande d'extension d'une école primaire pour la jumeler avec le palier moyen dans la même enceinte.
