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La culture de la fripe !
Publié dans El Watan le 14 - 06 - 2007

Skikda est tombée si bas qu'elle devient la référence de la médiocrité. Normal, puisque ses propres enfants lui tournent le dos, préférant plutôt « se tirer » dessus à ne plus savoir s'il faut en pleurer ou en rire, tellement la déraison couve la ville dans la dérision.
Skikda aura tout vécu, et sa culture aura eu largement le temps de f… le camp, il y a déjà belle lurette. Mais jamais elle n'aura vécu une humiliation aussi ignoble que celle que lui impose, à ce jour, une « invitation » communale, consolidée par une autorisation de la wilaya. Décision insensée qui, contre vents et marées, est venue accorder l'honneur, (pardon pour le terme) à des commerçants de s'approprier une aire de culture, le centre culturel Aïssat Idir en l'occurrence, pour élever des stands de friperie. C'est vrai que la nature a horreur du vide, il est vrai aussi qu'il fallait bien meubler le « no man's land » culturel de la ville, mais de là à permettre qu'on mijote et qu'on vende des beignets dans un centre culturel, il y a quand même comme un air de mépris. Mais il ne faudrait pas s'étonner outre mesure, puisque l'inculture n'est plus une tare mais une besogne qu'exercent certains responsables qui ont eu largement le temps de passer de la culture du « couffin » à celle du « chifoune ». Ainsi donc, un des rares espaces culturels de la ville se voit profané et reconverti, au su et au vu des pouvoirs publics, des élus et des associations, en une braderie de seconde zone, où tout se vend. Dans un authentique brouhaha de Souk, on y trouve des couches-bébé, des « chinoiseries », de la vaisselle, des savonnettes…, enfin, toutes les babioles qui encombrent nos marchés hebdomadaires. Qui est derrière cette mascarade culturelle ? Qui en est l'organisateur ? Oh que non, il est dans son plein droit d'exercer puisque disposant des autorisations réglementaires, bien qu'ayant poussé le bouchon trop loin en baptisant son exposition « Festival international du commerce de Skikda », sic ! La première, mais pas la seule fautive dans l'histoire reste bien sûr l'APC, laquelle dispose du droit d'accorder ou de refuser la location les lieux. Comme argumentaire, l'APC « s'égosille » à répéter qu'en louant la salle, elle renflouerait ses caisses. Mais les caisses sont déjà assez pleines et il fallait plutôt penser à « renflouer » les esprits assoiffés d'art et de culture. Toute relativité comprise, la clochardisation d'une aire de culture n'est en somme qu'une suite toute logique de la déliquescence généralisée que vit la ville dans un « mutisme » assourdissant et complaisant de tout un chacun. Rouhi ya Skikda rouhi !

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