Les travaux de restauration de la basilique Notre-Dame d'Afrique débuteront au plus tard fin juin. C'est du moins ce qu'ont annoncé les participants à la conférence de presse qui s'est tenue, hier, au siège de la wilaya déléguée de Bab El Oued. Monseigneur Teissier, archevêque d'Alger, évoquera, lors de son allocution, des liens que ne manquera pas de renforcer ce projet d'envergure. Dominique Henry, entre autres intervenants, abordera, en sa qualité de chef de projet, les objectifs de cette restauration qui coûtera la bagatelle de 500 millions de dinars. Il s'agit de sécuriser les visiteurs, nombreux à s'y rendre, de renforcer la structure atteinte de plein fouet par le séisme et les conditions atmosphériques et de garder l'esthétique de ce haut lieu de pèlerinage pour la communauté chrétienne. Un montage financier a été mis en place dans le cadre de ces travaux qui sont répartis en trois phases. Ils prendront fin en 2010. Un chantier-école sera mis en place et des ouvriers algériens seront formés aux métiers de la restauration des grands édifices. Plusieurs institutions ont voulu concourir à la réussite de ces travaux dans le cadre de la coopération décentralisée. Il s'agit de la wilaya d'Alger qui a consenti pas moins de 56 millions de dinars, de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Des donateurs privés et des entreprises nationales ont mis aussi la main à la poche.
