Les habitants de Coudiat se sont regroupés, puis se sont dirigés à l'unisson vers le premier magistrat de la ville pour lui exprimer leur ras-le-bol. Non pas à cause des problèmes d'environnement immédiat ou d'insécurité, mais pour les complications liées au …stationnement de leurs voitures ! Cela prêterait sûrement à rire si le problème n'en était pas vraiment un, et de taille. En effet, les riverains de Coudiat éprouvent les pires difficultés pour stationner dans les ruelles de leur quartier à cause de la concentration de plusieurs administrations sur place et ce, depuis quelques années. Mais, après les heures de travail, ils reprenaient possession de la chaussée, jusqu'à ce qu'une interdiction de stationner ne frappe pratiquement tout le quartier, même la nuit ! Les habitants de Coudiat, désemparés, ne savaient plus où garer leurs bagnoles, en fin de journée, alors que les rues restaient désespérément vides, mais tout stationnement était interdit. Cet état de fait ne touche pas uniquement Coudiat qu'on a voulu prendre comme étalon, car frisant l'abus de pouvoir et le ridicule. Toute la ville souffre d'un « mal du stationnement », ce qui a fait dire à un confrère qu'on devrait afficher à l'entrée de la ville un grand panneau interdisant le stationnement, partout, ce qui n'est pas qu'une image car la situation actuelle n'en est pas très éloignée. A cela, il faut ajouter l'incivisme de la majorité des commerçants et autres entreprises qui, non contents de s'approprier le trottoir comme extension, s'arrogent aussi le droit d'acquérir un emplacement pour le stationnement de leurs véhicules, à l'aide de tabourets et autres bidules pour marquer un territoire qui n'est pas le leur, sous l'œil bienveillant des agents de l'ordre, qui veillent, comme pas possible, à la réglementation quand il s'agit de « non gradés ». Et n'essayez pas de savoir qui est responsable de tout ce gâchis..
