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Les oubliés du Darfour sont fatigués
Le Drame humanitaire au Soudan occulté par la politique
Publié dans El Watan le 05 - 07 - 2007

6h du matin. Khartoum se réveille à peine. Faible circulation. L'aile de l'aéroport réservée aux vols domestiques est simple. Les espaces destinés aux écrans d'annonce sont affreusement creux. Aucune indication. Le hall est bondé de monde.
Nyala (Sud Darfour, Soudan). De notre envoyé spécial
Une jeune mariée pleure la douloureuse séparation avec les siens. Les larmes ont la couleur bleue pâle du maquillage. Bousculade devant le portique. L'avion planeur de Nova Airways attend sur une piste déjà chaude. Cette petite compagnie a choisi un joli slogan : « Born to move » (Né pour bouger). Le Soudan est le plus vaste pays d'Afrique. Sa superficie égale celle de vingt pays européens réunis. Le recours au transport aérien est parfois inévitable pour se déplacer. Mise à part, Sudan Airways, le pavillon national, propriété des Koweïtiens à 49%, le pays possède une vingtaine de compagnies aériennes privées. Certaines sont spécialisées dans l'arrosage agricole. Le service à bord de Nova Airways est correct. Mieux que sur les sinistres lignes intérieures d'Air Algérie. Après deux heures de vol, l'avion atterrit à Nyala, capitale du Sud Darfour. Même saharien, le climat est ici plus doux qu'à Khartoum, située à 1000 km au nord-est. Le Darfour, qui est composé de trois régions (Sud, Ouest et Nord), s'étend sur plus de 500 000 km2, soit un peu plus que la surface de l'Egypte. Au nord, aux frontières avec la Libye et le Tchad, les terres sont arides et sablonneuses. Vers le sud, Djebel Marra, 3070 mètres de hauteur, tranche avec l'ocre ambiant avec une douce verdure, cache dans ses entrailles un petit volcan dont la présence est soulignée par un cratère que les gens du Darfour appelle « l'oeil de Djebel Marra ». Avant 2003, date du début de la crise du Darfour, la région était fort visitée par les touristes, ceux qui adorent l'aventure et le trekking. La réserve nationale de Roudoum est l'une des plus riches en faune et en flore d'Afrique. Le Sud du Darfour, non loin de la bande frontalière avec la République Centreafricaine, est plus verdoyant grâce à une savane riche. L'aéroport de Nyala, capitale du Sud Darfour, est simple. Sa stature internationale n'est pas apparente. Une salle de débarquement sans grand design. Devant la porte, le contrôle est strict. Tous ceux qui ont la peau plus claire sont soumis à la présentation du passeport. Et ce n'est pas suffisant : il faut montrer un permis de circuler doté de photo d'identité. Un document remis par l'administration centrale à Khartoum. Les ressortissants qui arrivent ici sont obligés de se faire inscrire au service des passeports et de l'immigration de la police locale. Le Darfour sud est limitrophe du Tchad et de la République Centreafricaine. C'est également une zone d'opérations militaires. Sortir de l'espace urbain, sans escorte, est impossible. Dans les contrées rurales, l'insécurité est persistante. A côté de l'enceinte aéroportuaire, un barrage militaire filtre les passages. Des deux côtés de la route, fraîchement couverte de bitume, les terres sont parfois orange foncé, souvent beige clair ou ocre dégradé. Peu d'arbres. Seuls l'accacia ou le Tabaldi résistent. Le Tabaldi, que les Nubiens appellent Fak, ce baobab africain, était, dans des âges anciens, un réservoir d'eau pour les gens du Darfour, du sud du Soudan et du désert nubien. L'eau de pluie était stockée dans la cavité de l'immense tronc. Si les Sénégalais ont fait du baobab africain un emblème national, les Soudanais ont fait de la pulpe « pain de singe », qui est le fruit de cet arbre, un savoureux breuvage, bon pour traiter les maux d'estomac. Ici, on appelle ce jus blanc, la gongolaise. Il est avec le karkadé, le jus de fleurs rouge, la deuxième boisson nationale du Soudan. Pour la petite histoire, les Soudanaises pensent que le Tabaldi donne du volume aux... seins. 10h. 30 degrés à l'ombre. Nyala, ancienne capitale de la dynastie Daju, et qui signifie « la place où l'on parle », s'annonce avec le quartier général de l'AMIS ou la mission de l'Union africaine au Soudan, en poste depuis trois ans. Décor militaire ordinaire : sacs de sable, soldats armés de fusils mitrailleurs et des 4x4 couleur blanche de l'AMIS. Plus loin, trois tentes, des réfugiés, sont dressées entre des bâtisses en dur. Les petites ruelles de Nyala ne sont pas couvertes de goudron. Du sable et de la poussière partout. Des sachets, du papier, des restes ménagers, des eaux usées à l'air libre... L'agglomération ne semble bénéficier d'aucun aménagement. A deux pas du marché, qui paraît aussi vaste que la ville, l'hôtel El Ferdaoues abrite les quelques étrangers de passage. Propriété d'une entreprise indienne, l'établissement est à peine « fréquentable » : des chambres simples dotées de climatiseurs et de petits postes TV où l'on reçoit que la chaîne publique soudanaise. Deux beaux palmiers, assez rares dans la région, où des oiseaux se battent pour installer des nids, donnent de l'allure à la cour principale de l'hôtel. Autant que ces petites fleurs violettes, blanches et roses qui décorent les allées.
« Prends-moi avec toi ! »
Autre décor : le camp des réfugiés de Cerief. Pour y aller, il faut traverser 9 km à l'ouest de Nyala. Il faut passer par Wadi Mekka, célèbre par ses crues lors de la saison des pluies. Ici et là, des maisons éparpillées soulignent la croissance semi-urbaine de la ville. De ces habitations se détachent les fameux bourouch, sorte de huttes à la climatisation naturelle et qui sont les gîtes préférés des Darfouris durant les grandes chaleurs... Etalé sur un immense plateau, couleur terre et miel, le camp de Cerief est visible de loin... Il ressemble à une palette de points noirs... Il y a d'abord ce premier contrôle. Pas d'accès sans autorisation administrative. Un autre poste avancé de l'armée filtre les passages également. Selon Hassan Al Tourabi, leader du Congrès national populaire (PNC, opposition), les camps du Darfour sont devenus « hostiles » au gouvernement central. « Les familles sont en colère parce qu'elles se sentent abandonnées par les autorités. Elles ont donc de la sympathie pour les mouvements armés », a-t-il déclaré à un groupe de journalistes algériens qui lui rendu visite chez lui à Khartoum. Le ministre de la Justice, Mohamed Ali Al Mardhi, confirme cette situation. « Les factions armées se cachent parmi les réfugiés. Nous ne pouvons accéder aux camps. Et nous ne voulons pas le faire afin d'éviter un bain de sang », a-t-il dit. Il existe 18 camps de réfugiés au Darfour Sud abritant 400 000 personnes. A Cerief, l'accueil se fait par un groupe d'enfants. Leur sourire porte toutes les tristesses du monde. Des enfants sympathiques, heureux de voir des visiteurs. Ils sont naturellement accueillants et touchent avec une intense délicatesse les mains de leurs visiteurs. Les mains de ces gamins sont si douces qu'on n'a plus envie de les lâcher... Le regard alerte et la réponse rapide, Ferdaous, huit ans, nous récite un chant appris à l'école. Elle en est fière. Ferdaous, Hamoudi, Salah, Marwa et les autres marchent pieds nus. Ils portent de simples habits qui tiennent à peine sur des corps frêles. Azzeddine, sept ans, traîne un petit camion fabriqué avec le reste d'une boîte de lait. Azzeddine pourrait bien être un grand inventeur, si la vie lui donnerait une chance un jour... Hamoudi prend la main de notre consœur et amie Ghania Oukazi et la pose sur sa joue en l'implorant : « Prends-moi avec toi ! » Ils sont 13 687 personnes à vivre dans ce camp : des habitations précaires faites de torchis, bouts de bois et plaques métalliques. « Avant de venir ici, nous sommes partis, en octobre 2004, au camp de Kelma. Après 45 jours, nous n'avions plus de quoi manger. Nous avons été orientés vers Cerief, nouvellem ent ouvert. Nous avions trouvé 300 tentes plantées et des Saoudiens qui distribuaient des aliments. Il y a ici 28 tribus », explique Adam Mohamed Adam, le « cheikh » du camp, ancien directeur d'école. La plupart des familles sont venues des villages de Yacine, Grissa, Gredha, Amakassara et Medajer. Adam a fui, avec 155 familles, Yacine, village ciblé par des bandes armées. Adam en garde un mauvais souvenir : « la guerre nous a chassés ». « On nous disait qu'il y avait une opposition armée au nord du Darfour. Un jour, cette opposition est venue au village et a attaqué le centre de police en enlevant deux agents et le siège de ‘'el mahalia'' (administration) en brûlant les registres. L'argent de la zakat et les médicaments ont été pris. C'était le début des problèmes », se rappelle Adam. Il prend une pause avant de poursuivre : « En juillet 2003, des milices sont également venues. Des hommes armés, des Janjawid, ont brûlé les villages. » Janjawid et opposition ne sont pas la même chose, selon Adam. Aujourd'hui à Cerief, la vie est dure. Le camp est un ensemble de tentes, la plupart lacérées par les vents, des huttes faites de torchis, de branches de bois, de morceaux de plastique... Bref, de la précarité à l'état pur.
La crainte de l'automne
Ce mois de juillet signifie le début des précipitations. C'est l'automne. Cette saison fait peur ici. Au Soudan, l'automne s'étend jusqu'à octobre. Les quantités de pluie peuvent dépasser les 1000 millimètres, ce qui est énorme. Le pays est traversé par plusieurs climats. Cela va du saharien au nord, au tropical continental au centre, à l'équatorial au sud. Les gens de Cerief n'ont pas de quoi se protéger contre les trombes d'eau. « Nous voulons avoir des feuilles de plastique pour couvrir nos habitations. Personne ne veut nous les donner », se plaint Rawdha. A 16 ans, Rawdha est déjà mère d'une fillette, Marwa. Son époux n'a que 20 ans ! « Je me suis mariée à 13 ans », dit-elle, avec une délicieuse malice. « Les rations alimentaires ne nous suffisent pas. On manque d'huile, de sucre, de farine... », explose sa mère comme pour rappeler une intenable réalité. Chaque mois, le Programme alimentaire mondial (PAM), qui relève de l'ONU, distribue des vivres, jugées insuffisantes par les réfugiés. Le panier du PAM comprend pour chaque personne : 13 kg de maïs, 1,5 kg de lentilles, 1 kg de khalta (mélange vitaminé de céréales), 750 g de sucre, 1,5 litre d'huile de table et 750 g de sel. Habituellement, le PAM tient compte dans les rations d'urgence des habitudes alimentaires des régions à aider. Les réfugiés doivent se débrouiller pour trouver des fruits et légumes. D'après Action contre la faim, ONG française, la situation nutritionnelle se détériore chaque jour dans les camps atteignant un seuil alarmant. El Ighatha El Islamia (Islamic Relief), qui a arrêté la distribution de ses propres aides depuis une année, se charge maintenant de la répartition des paniers du PAM. Islamic Relief, une ONG britannique, partenaire opérationnel du PAM, créée à l'origine pour lutter contre la faim en Afrique, est présente au Mali, au Tchad, au Niger, au Malawi, en Ethiopie et au Kenya. Les gens du Cerief regrettent l'absence des organisations arabes et islamiques. « Il y a une année, le Croissant-Rouge saoudien est parti. Ils nous ont dit que l'organisation manquait d'argent », témoigne Adam. Selon un activiste d'une ONG, les aides internationales sont parfois détournées. « On trouve souvent des produits humanitaires vendus au marché de Nyala », dit-il. « Dans les camps, il n'existe pas de réelle administration des aides. Pas de registres. Pas de bilan. On ne sait pas qui fait quoi », ajoute-t-il. Pour bénéficier de soins gratuits, des gens, qui habitent la ville, viennent se soigner dans l'une des deux infirmeries du camp. Résultat : les médicaments manquent cruellement et les infirmeries sont encombrées. Les réfugiés n'ont pas accès aux produits pharmaceutiques chers. « On nous dit qu'une autre infirmerie va fermer à la demande d'un donateur. Ce même donateur ne peut pas financer deux organisations qui travaillent dans le même lieu. Il s'agit de IMC et Humedica », précise le chef du camp. L'ONG allemande Humedica, qui veut, selon son slogan, être « une goutte sur une pierre chaude », s'occupe également de l'école primaire. Elle fait face à un manque d'enseignants, payés, en partie, par le gouvernement. « Les enseignants sont peu motivés », nous dit-on. Les fournitures scolaires sont offertes par Humedica. L'ONG vient d'être distinguée pour son action humanitaire par l'Alliance évangéliste allemande. Chaque jour, le camp de Cerief, comme celui de Kelma (le plus grand de l'ensemble du Darfour) ou de Salam, reçoit de nouveaux arrivants. D'après Action contre la faim, les camps des déplacés ont atteint leur capacité maximale d'accueil. « On estime qu'environ 140 000 personnes ont quitté leurs villages d'origine depuis janvier 2007 », précise l'ONG. D'après les données du Haut Commissariat aux réfugiés (UNHCR), le nombre des déplacés au Darfour dépasse les deux millions. Au Tchad, ils sont 240 000 réfugiés soudanais. Et il y a des milliers de déplacés tchadiens au Soudan. Il arrive que des rixes éclatent à cause du manque des victuailles ou d'eau. A Cerief, l'ONG américaine Care, présente depuis 2004, assure l'alimentation en eau et s'occupe des sanitaires. « Si la situation se rétablit, on revient à Yacine en une seule journée », promet Adam. Des gens sont revenus à Yacine et ont trouvé que leurs vaches ont été volées. Fait curieux : « Les vaches sont revenues trois jours après. On ne sait pas pourquoi », lance Adam, la voix mi-tragique mi-comique. Les humanitaires turcs de Kimse Yok Mu (qui signifie ‘‘Y a quelqu'un ?'') aident les déplacés à retourner dans leurs villages. « Nous allons préparer les villages en les dotant de tous les moyens de vie : écoles, hôpitaux, habitations décentes... », explique Ismaïl Konuk, responsable des relations publiques de Kimse Yok Mu. Les gens n'ont pas oublié la visite du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan au Darfour. Depuis, un hôpital turc a été installé à Nyala. Les acteurs américains Angelina Jolie et Brad Pitt ont mis la main au porte-monnaie en offrant deux millions de dollars aux réfugiés du Darfour. Aucun artiste ou célébrité arabe, africain ou musulman n'a fait ce geste. L'Algérie, comme tous les pays du Maghreb, n'a apporté aucune aide à ces réfugiés. Même pas morale.


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