L'ensemble des services de l'APC de Béjaïa est depuis hier paralysé par une grève de trois jours des personnels affiliés à la section syndicale UGTA. Un mouvement de protestation reconductible dans le cas où il n'est enregistré « aucune évolution vers un solutionnement des problèmes socioprofessionnels soulevés ». Le conseil des sections syndicales, dans une déclaration rendue publique, met en avant des revendications relatives à l'octroi d'indemnités salariales et le droit et l'aide au logement. Principalement ce sont le versement de la prime d'encouragement de 10 000 DA (alors qu'elle est normalement perçue pour chaque exercice), la mise en place d'un plan annuel de gestion des carrières, l'attribution de l'indemnité de travail posté aux agents de nettoiement (un effet rétroactif est demandé à partir de 2006), l'approbation des délibérations de l'assemblée communale portant sur le programme de logements LSP et sur l'achat de logements au profit de la commune. Ce dernier point fait allusion au projet LSP dont l'implantation vise le terrain de l'ex-entreprise EDIED acquis par la commune et l'achat de 20 logements de fonction « voté et dont l'enveloppe financière est dégagée mais dont la délibération est rejetée par la tutelle ». Le conseil syndical souligne que la grève a été décidée car « les problèmes ont déjà été exposés » auprès de l'administration de la commune et vu qu'« aucune suite pour une éventuelle concertation » n'a été donnée à la lettre adressée au P/APC en début du mois.
