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Troisième jour de débrayage dans l'éducation. Un sit-in réprimé à Alger
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 11 - 11 - 2009


Par : Nabila Afroun, Liberté, 11 novembre 2009
Les six syndicats autonomes de l'éducation nationale ont paralysé, encore une fois, plusieurs établissements scolaires. Les enseignants contractuels, pour leur part, ont observé hier un rassemblement devant le ministère de tutelle.
Le sit-in des professeurs contractuels de l'éducation nationale a eu lieu, hier, devant le siège de la tutelle à El-Mouradia à Alger. Ce rassemblement appelé par le Syndicat national des enseignants contractuels, affilié au Snapap, a duré près d'une heure avant qu'il ne dégénère.
Des syndicalistes ont été bastonnés sous prétexte qu'aucun rassemblement n'est toléré. Tout a commencé aux alentours de 11h30 lorsque des dizaines de personnes ont commencé à affluer vers le siège du ministère de l'Education pour prendre part au rassemblement. Sans surprise aucune, un important dispositif leur barre le chemin. Toutes les issues menant au département de Benbouzid ont été quadrillées.
Les manifestants ont été contenus sur le trottoir faisant face au lycée Bouamama (ex-Descartes). Un autre groupe est bloqué plus loin. La situation semble pourtant à ce moment-là maîtrisable. Des grévistes négocient avec les policiers pour qu'une délégation soit autorisée à se rendre au ministère de tutelle pour déposer une lettre dans laquelle ils demandent au ministre de revoir sa copie et d'ouvrir le concours de recrutement des enseignants aux professeurs contractuels.
Ils étaient loin de s'imaginer que le regroupement serait réprimé avec autant de violence. Obéissant aux ordres de leurs supérieurs, des policiers ont tabassé sans discernement les manifestants. Après des négociations très serrées, les éléments de la Sûreté nationale ont donné leur accord pour qu'une délégation accède à la Présidence et dépose a plateforme de revendications.
Les enseignants qui ont tenté de brandir des pancartes ont été bousculés, malmenés avant d'être interpellés. “Cette attitude nous renseigne sur le traitement réservé à la question des contractuels. Enfermé dans sa logique, le ministre du secteur refuse toute prise de contact avec les grévistes”, a déclaré Meriem Marouf, représentante du Syndicat national des enseignants contractuels. Elle
précise que le concours de l'éducation nationale, organisé le 17 novembre prochain, sanctionne de facto les enseignants contractuels puisqu'il exige une licence et un magistère pour postuler à l'examen. Au-delà des revendications salariales, les contractuels exigent leur réintégration dans leur poste de travail.
Par ailleurs, la grève se poursuit dans les établissements scolaires et les animateurs de cette action affichent, en dépit des menaces et des intimidations, leur entière détermination à poursuivre cette grève ouverte. Etant présents dans plusieurs wilayas du pays, les six syndicats autonomes de l'éducation nationale ont paralysé, encore une fois, plusieurs établissements scolaires. “La grève continuera. Nos revendications sont légitimes et nous n'avons reçu aucune notification de la justice”, ont affirmé, hier, les syndicats de l'éducation nationale.
Ils comptent poursuivre le mouvement de protestation et se disent, également, satisfaits de la mobilisation de leurs adhérents qui a atteint, selon eux, le taux de 90%. “Au lieu de chercher les vraies solutions aux problèmes des fonctionnaires, la tutelle se cache derrière les détails superflus et tente par tous les moyens de casser notre mouvement, en usant des vieilles méthodes”, s'indignent les syndicalistes.
Est du pays
Les enseignants maintiennent le cap
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Le troisième jour du débrayage de la corporation des enseignants va crescendo. Les professeurs, tous paliers confondus, sont déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications. Ainsi à Mila, plusieurs dizaines d'enseignants du primaire ont rallié les rangs des grévistes. Selon le coordinateur de wilaya du Cnapest, le taux de suivi de 60%, enregistré au deuxième jour du débrayage dans les écoles primaires, est passé à plus de 66% ce mardi, grâce à l'adhésion de nouveaux enseignants de ce palier à la grève. Pour les taux enregistrés dans les cycles moyen et secondaire, 70% et 98% respectivement, ils restent inchangés, selon R. Laâmara.
À Bordj Bou-Arréridj, si le taux de participation était, au premier jour de débrayage, de 80%, selon l'intersyndicale, ce dernier est passé au troisième jour à 93,62%. Selon la Direction de l'éducation, le taux de suivi est de 71,98%, qui avait, au premier jour, rappelons-le, enregistré 23% seulement.
Les enseignants se disent désolés de la tournure qu'ont prise les choses. En effet, c'est presque à l'unanimité que nos interlocuteurs nous ont déclaré que la grève est presque une corvée pour eux. “Nous l'observons parce que nous sommes obligés”, disent-ils.
Avant de poursuivre : “Nous avons longtemps patienté sans que nos droits nous soient restitués. Nous sommes tenus par l'obligation de résultats en fin d'année, mais si les gens voyaient les conditions déplorables dans lesquelles nous travaillons, ils comprendraient que ce qu'on attend aussi bien de l'enseignant que de l'élève est surhumain.”
À Sétif, la grève entamée depuis dimanche n'a pas été perturbée par la décision de justice rendue publique dans la même journée et distribuée à travers plus de 1 000 établissements de la wilaya de Sétif. En effet, les professeurs et enseignants exerçant dans les trois paliers ont poursuivi leur mouvement de grève pour la troisième journée consécutive.
Le Cnapest a annoncé un taux de plus de 90%. Par ailleurs, les chiffres officiels de la direction de l'éducation de la wilaya disent que le taux calculé sur le nombre du personnel enseignant, à savoir 15 877, a atteint 23,30%. Le cycle secondaire a réalisé 33,81%, suivi du moyen représenté par l'Unpef avec un taux de 25,73% et du primaire 16,67%.
À Annaba, le mouvement a pris de l'ampleur avec un taux supérieur à celui de la veille, à savoir 90% dans les établissements du primaire. Sur les 800 CEM, la grève a été suivie à hauteur de 100%, alors qu'un taux de plus de 95% a été enregistré au niveau des établissements du secondaire. À Oum El-Bouaghi, selon un représentant du Snapest, un taux de 90% a été enregistré au niveau des établissements du secondaire. L'Unpef a, quant à elle, avancé un chiffre de 94%, avec la nouvelle adhésion au mouvement de débrayage des établissements scolaires de Dalâa, Aïn Bordj et Aïn Kercha.
À Constantine, le taux de participation est resté à 82%, selon un représentant du Cnapest. La Direction de l'éducation, quant à elle, observe un black-out total concernant les chiffres et ce, depuis le début du débrayage, dimanche dernier.
À l'ouest du pays
Le mouvement se durcit
Par : K. R. Y./A. CHENAOUI/A. B.
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Les enseignants des trois paliers ainsi que les personnels de l'éducation nationale campent sur leurs positions en observant, pour la troisième journée consécutive, le mot d'ordre de grève lancé par l'intersyndicale. Plus de 53 lycées sur les 55 que compte la wilaya d'Oran sont paralysés à plus de 87%, un taux qui va crescendo avec le ralliement au mouvement de plusieurs enseignants jusque-là indécis. L'action de grève est également perceptible au niveau des localités de Sidi-Chahmi, Boutlélis, Arzew et Oued Tlélat.
La quasi-totalité des 49 CEM de la wilaya a été littéralement paralysée avec plus de 80% de grévistes. Les écoles primaires ne sont pas du reste, puisque 60% des enseignants boudent les classes depuis le déclenchement de la grève. “Nous allons vers le durcissement de l'action que nous menons depuis trois jours. Nous devons faire aboutir nos revendications coûte que coûte”, avertit un membre de l'intersyndicale. Même constat dans la wilaya de Chlef où le mouvement lancé par les syndicats autonomes se poursuit toujours, note notre correspondant.
Selon des sources proches de l'Unpef, l'appel au débrayage en question a été largement suivi particulièrement au niveau des établissements du primaire. Les mêmes sources ont précisé à ce sujet que sur les 586 écoles primaires de la wilaya, 425 ont répondu positivement à l'appel de l'intersyndicale. “C'est le cas en ce qui concerne les établissements du moyen où sur les 127 CEM répartis dans toutes les communes de la wilaya, 94 ont largement suivi le mouvement de protestation”, indiquent des syndicalistes de l'Unpef.
Les mêmes syndicalistes situent autour de plus de 88% le taux de participation à cette grève pour l'ensemble des trois paliers de l'enseignement. En revanche à Mascara, le correspondant de Liberté relève la “déception des parents d'élèves qui sont indignés par l'attitude de ceux à qui ils ont confié l'avenir de leurs enfants, lesquels demeurent les principales victimes de ce mouvement de grève”. Et d'observer que le “comble réside dans le fait que chaque matin, les élèves prennent le chemin des établissements scolaires, mais reviennent aussitôt car les enseignants maintiennent leur acte sans se soucier des préjudices que subissent les parents et leurs enfants”.
La grève semble respectée par les enseignants qui n'adhérent pourtant à aucune organisation syndicale, mais qui optent par esprit de solidarité, ajoute-t-on.
K. R. Y./A. CHENAOUI/A. B.
centre du pays
Le Sete rejoint la grève
Par : A. HAMMOUCHE / Salah Yermèche
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Au troisième jour de la grève entamée à l'appel des syndicaux autonomes dans le secteur de l'éducation à l'échelle nationale, la situation se durcit dans la wilaya de Tizi Ouzou. “Les intimidations, en violation totale avec la loi, de la part des membres syndicaux UGTA, dans le secondaire, ou de la part de certains inspecteurs du primaire à l'encontre particulièrement de fragiles enseignantes et les menaces de la tutelle par des ponctions sur nos salaires ou de dépôt de plainte nous rassurent que nous sommes dans la bonne et légale voie, et cela nous donne encore plus de courage à aller jusqu'au bout en poursuivant notre mouvement jusqu'à obtention de nos droits les plus légitimes, exprimés dans la plate-forme de revendications”, indique M. Sarni, le président de l'union de wilaya de l'Unpef qui fait cause commune avec le Cnapest.
Il a estimé que le taux de suivi du débrayage est de 91,63% à travers la wilaya. Pour les responsables du Cnapest à Béjaïa, la mobilisation est même montée en crescendo dans les établissements. Le taux de suivi a atteint 85%. Ils affirment, également, que la protestation a touché 49 lycées sur les 50 que compte la wilaya de Béjaïa. Cependant, dans les autres paliers, le mot d'ordre de grève a été différemment suivi. De nombreux enseignants du primaire et du CEM ont, en effet, dispensé normalement encore leurs cours, hier, ignorant l'appel à la grève. Au terme de ces trois jours de grève, ces derniers pensent, en effet, qu'une mobilisation aussi grande ne peut laisser indifférents les pouvoirs publics.
Par ailleurs, le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Sete) est sorti de sa réserve pour appeler à son tour à une autre grève de deux jours, les 17 et 18 du mois en cours. Le Sete soulève les mêmes revendications.
A. HAMMOUCHE / Salah Yermèche


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