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Editions Dahlab-Doulce France de Youcef Ferhi
Réquisitoire contre l'Algérie de « papa »
Publié dans El Watan le 01 - 08 - 2007

Il est des livres qu'on lit sans s'en détacher. Doulce France, un roman de Youcef Ferhi, paru aux éditions Dahlab, fait écho à cette célèbre chanson du non moins célèbre chanteur français Charles Trénet.
Le livre est une réponse cinglante à ceux qui prônent de ce côté-ci de la Méditerranée « une politique de l'oubli ». Les nostalgique de l'Algérie de « papa » et ceux qui y adhèrent en auront assurément pour leur grade. L'auteur fait l'économie de cette phraséologie savante que l'on retrouve ailleurs. Pas besoin de détours : le livre qui se lit d'une seule traite, est un pied de nez à ces politiciens qui affirment que les colonisateurs ont apporté la « civilisation » dans nos contrées barbares. Youcef Ferhi, licencié en droit, était parmi ceux qui ont fondé le premier journal algérien, El Chaâb. Quelques années plus tard, il récidivera en créant le journal de renom Algérie Actualités, avant qu'il en soit éloigné par un Taleb Ibrahim au sommet de sa puissance. Youcef Ferhi continuera son chemin en mettant sur pied la revue DNC-ANP informations. Ce journaliste garde de son métier la préciosité et une certaine retenue perceptible dans son livre. Et que l'on n'y voit pas un inventaire dressé des horreurs perpétrées par les Français : l'ouvrage de Ferhi, en dépit de ce regard malhabile, que l'on croit toujours déceler, reste toujours minutieux. L'homme est resté sur ses anciennes convictions : recouper, d'après plusieurs sources, ses allégations. L'auteur fera une remontée dans le temps, en avouant que son ouvrage n'est qu'une esquisse d'un livre blanc du colonialisme qui reste à écrire. Le juriste qu'il est, fera un retour dans le temps en s'appuyant sur le « Code de l'indigénat ». Ce code, qui ne fut aboli que plusieurs années plus tard, à la faveur de la loi du 7 avril 1946, mais qui a perduré jusqu'en 1962, a « réussi » à changer un peuple fier et digne en loques humaines. L'Emir Khaled qui a essayé de composer avec l'élite française l'apprendra à ses dépens : les petits colonisateurs tiennent à leurs privilèges. Cet ancien de l'école de Saint-Cyr et décoré de la Légion d'honneur saura, après coup, que les différentes politiques françaises « n'étaient qu'un trompe-l'œil, un leurre ». Le changement de régime en « métropole n'apportera pas des solutions dans ce que fut les trois départements français. En abordant l'après-Seconde Guerre mondiale, Ferhi, membre fondateur de l'Association 8 Mai 1945, reprendra ce mot bien inspiré de Kateb Yacine, avec lequel il a participé à la création du Chameau populaire : « Il y a des dates qui restituent la dignité, le 8 Mai 1945 est de celle-là. Et on n'a pas fini d'y trouver la sève de tout ce que notre peuple possède de détermination à refuser les fatalités ». La loi adoptée en février 2005 par des députés de l'Assemblée française, qui considèrent l'Algérie et l'Afrique comme leur chasse gardée, a été le déclencheur d'une réaction en chaîne. Le camouflet africain, infligé à Sarkozy, un de Gaulle au petit pied, s'inscrit dans cette logique.

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