Les habitants de la cité des 72 logements (route de Annaba) se débattent depuis des années dans des problèmes inhérents à toutes ces cités dortoirs construites dans le sillage d'une certaine orientation conjoncturelle. Aux sempiternelles contraintes liées au non-respect des mesures d'hygiène, à savoir l'amoncellement des détritus et les émanations d'odeurs nauséabondes, s'ajoute l'absence de l'aménagement, notamment le bitumage de la chaussée et des trottoirs. L'éclairage public, toujours défaillant, fait également partie des doléances répertoriées dans une pétition adressée à El Watan. Les citoyens de cette cité reprochent à l'OPGI des lenteurs préméditées dans la régularisation de leurs dossiers. Les actes de propriété n'ont toujours pas été remis, et les maintes réclamations sont souvent renvoyées aux calendes grecques. L'érosion du sol, la prolifération des moustiques, des rongeurs et des chiens errants, et l'apparition d'au moins une dizaine de constructions illicites échappant à tout contrôle des autorités compétentes, sont autant de problèmes inextricables qui exaspèrent les citoyens de ce quartier. Contactés par téléphone, des élus de l'APC ont déclaré que la prise en charge de cette cité est imminente et que l'aménagement des lotissements et cités nouvellement attribuées sont déjà à l'ordre du jour.
