Un enfant se noie à B'hira Un enfant âgé d'à peine 9 ans, accompagné de ses parents résidants à Maghnia, s'est noyé avant hier sur la plage de sel (B'hira), dans la daïra de Ghazaouet. Une plage, quoique paisible et privilégiée par les familles, est connue pour ses galets et la profondeur de ses eaux. Le corps frêle a été retrouvé à Ghazaouet avant d'être transporté à la morgue de la même ville. Avec ce malheureux décès, la protection civile enregistre la première noyade sur cette plage surveillée. La piscine de la cité Chouhada fermée La piscine de cité Chouhada, de Maghnia, gérée par un privée, a fermé son bassin. Selon le gérant, « les charges (loyer, facture de l'eau, etc.) sont devenues tellement lourdes qu'il est impossible de rentrer dans mes frais, d'où la décision douloureuse d'arrêter l'activité. » Les jeunes se rabattent alors sur l'autre piscine, celle du complexe de La Tafna et les plages limitrophes . La saleté envahit la ville La période des congés des agents de la commune explique-t-elle l'état de déliquescence que vit la ville de Maghnia ? Depuis plus d'une semaine, la ville est devenue un véritable dépotoir à ciel ouvert. Les éboueurs ne passent dans les cités qu'une fois sur deux, parfois moins. Résultat : des poubelles éventrées jonchant la chaussée, des mouches et des odeurs nauséabondes. « Nous manquons cruellement de travailleurs en cette période d'été », reconnaît un élu. Avec un peu d'organisation, on aurait évité cette sale image de Maghnia. Oujlida sans transport Bien qu'elle prenne de l'ampleur, la cité Oujlida manque cruellement de moyens de transport qui la relient à la ville de Tlemcen. Les riverains qui ont alerté les pouvoirs publics sur ce problème, affirment que leur agglomération est desservie par cinq bus seulement, d'où la nécessité d'autres moyens : des bus et des taxis.
