Le simple quidam qui se rendra au service des urgences de l'hôpital Zmirli pour soins en reviendra sûrement plus malade. Et pour cause. L'anarchie qui y règne et les appareils, quand ils ne sont pas en panne, sont mis uniquement au service des travailleurs de cette structure qui en font profiter leurs copains et copines, au grand dam des cas graves : victimes d'accidents de la route, de chutes, etc. Comme si leur souffrance ne suffisait pas, ils sont « jetés » là dans un coin, attendant qu'on se rappelle de leur existence. Le service de radiologie, notamment, a besoin plus que tout autre service d'un bon « coup de balai » au sein de son personnel, qui n'en fait qu'à sa tête et use de ses passe-droits de ses supérieurs lesquels sont « aux abonnés absents », comme le dira un jeune homme qui attendait, ce mardi 24 juillet, en compagnie de sa mère, victime d'une entorse depuis une bonne heure. D'autres par contre, usant de leurs « connaissances », étaient pris en charge en un clin d'œil, avec la complicité de la préposée au guichet et du radiologue. Les patients qui attendaient leur tour ne durent leur « salut » qu'à l'intervention d'un officier de police et du surveillant appelés à la rescousse par des malades dont la patience a été mise à rude épreuve. Faudra-t-il au simple contribuable recourir à chaque fois aux responsables – quand ils sont disposés à l'écouter – pour recevoir les soins dont il a besoin ? On n'arrête pas de matraquer les gens et de les saouler avec les réformes hospitalières, mais sur le terrain, rien ne va. Les malades rencontrés sur place ont crié leur ras-le-bol et dénoncé le mépris dont ils font l'objet et ont tenu à signaler le point noir qu'est l'accès au service des urgences qui est un vrai danger. Plusieurs personnes qui l'empruntent pour sortir du service se sont glissées et sont tombées. Les autorités sont interpellées pour y remédier.
