Ces derniers jours, c'est pratiquement la ruée des clubs algériens de football vers le Complexe d'éducation physique et sportive de Bordj Sedria à Aïn Draham dans le gouvernorat de Jendouba au nord-ouest de la Tunisie. Depuis le début du mois d'août, plusieurs formations algériennes y ont élu domicile pour leur préparation dans la perspective du démarrage des compétitions officielles de football de la nationale I et II. Dans ce contexte, Annaba représente une étape incontournable avant d'accéder en territoire tunisien, via le poste frontalier de El Ayoun dans la wilaya d'El Tarf. Depuis mercredi 1er août, l'Olympique de Chlef, la Jeunesse de Béjaïa et Bordj Bou Arreridj, sociétaires de la nationale I ainsi que le nouveau promu dans cette division, El Khroub, y ont planté leur campement aux côtés du Mouloudia de Batna, de la Jeunesse de Skikda et celle de Sétif et du Mouloudia de Constantine. Mais qu'est-ce qui peut bien attirer nos clubs en terre tunisienne, s'interroge-t-on à Annaba ? Les conditions de travail et de préparation idoines. Elles ont déjà profité à la majorité des équipes tunisiennes qui, elles, ne sortent pas de leur pays pour s'adonner à une préparation physique pour leur participation à des compétitions d'un bon niveau technique. L'USM Annaba, dont le retour au pays est annoncé pour aujourd'hui, pourrait les rejoindre à partir de cette fin de semaine. Du côté des anciens de la direction de la jeunesse et des sports, on parle avec regret des services que rendait il y a quelques années le CREPS de Seraïdi dont les installations avaient profité à une multitude de formations étrangères dont des équipes nationales de toutes les disciplines.
