La capitale compte aujourd'hui, et par la force des choses, pas moins de 200 décharges sauvages réparties sur différentes communes, nous révèlent des sources proches de la wilaya d'Alger, qui précisent que le nombre de décharges est de cinq par commune. Ces espaces de déversement de déchets accueillent quotidiennement de grandes quantités de gravats et autres débris générés par des travaux de construction lancés par des particuliers. Beaucoup préfèrent jeter leurs déchets au bord des routes plutôt que de faire une longue distance vers les décharges officielles, espérant économiser ainsi du temps et de l'argent. Il est inutile de rappeler que ce genre d'attitude est contraire à la loi, notamment depuis l'année 2001, avec la promulgation d'un décret très explicite à ce sujet et prévoyant de lourdes sanctions à l'égard des contrevenants. Il faut dire aussi qu'aucune mesure n'a été prise afin de trouver une alternative permettant une bonne évacuation des débris produits par les chantiers des particuliers. En attendant, les décharges sauvages menacent de se multiplier davantage.
