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Arzew : Le commerce informel s'impose au grand jour
Publié dans El Watan le 09 - 09 - 2007

Depuis les émeutes du mois d'octobre 2005, qui avaient plongé, trois jours durant, la ville d'Arzew dans un climat « insurrectionnel », suite à la démolition des baraques « illicites » de commerce informel à la cité des Plateaux, il semble que tout soit permis.
Non seulement les anciennes baraques démolies ont été érigées de nouveau, mais le commerce illicite « trabendo » connaît des jours très prometteurs à Arzew. En effet, le commerce appelé pudiquement informel par les sociologues et économistes, est en passe de devenir un passage obligatoire sur la voie de l'économie du marché et une « fatalité » à laquelle tout le monde semble résigné. Pour preuve, à Arzew, le « phénomène » sévit depuis des années et aucun signe ne semble le menacer dans son avenir immédiat. Ses manifestions sont reconduites d'une manière quasi régulière et s'expriment en surface par la « vente », dans les espaces publics (rues, placettes, etc). La gamme est riche, elle va des « babioles » aux téléphones portables, en passant par les CD Rom gravés, les vêtements, la mercerie et autre produits de beauté. Une véritable « caverne d'Ali Baba » qui étale ses secrets dès le début de l'après-midi jusqu'à la nuit tombante. Un « souk » d'un autre type où les produits de qualité médiocre sont écoulés par des « spécialistes » recrutés dans la frange des jeunes, pour la plupart éjectés du système éducatif. Si le commerce informel est le fruit amer d'une crise économique profonde, qui a généré un chômage aux proportions alarmantes, le « trabendisme » qui porte les stigmates de la prohibition et de l'interdit sert de palliatif pour masquer les ravages faits par le chômage. Les jeunes en panne de solutions sur mesures et durables empruntent la voie du marché parallèle. « Une véritable spirale tourbillonnante », dira, d'une manière imagée, un sociologue. Pour ces vendeurs à la criée, sans papiers, sans gîte, sans formation et sans sécurité, « c'est la galère, disent-ils, c'est un combat de tous les jours », où les luttes pour les parts du marché sont impitoyables et où la conquête des territoires est également âpre. Dans tous les cas, souligne cet universitaire converti à cette religion du commerce illicite, « C'est la précarité au quotidien ». A Arzew, toute la rue Ahmed Zabana, la rue du Marché et les impasses attenantes sont envahies par ce « commerce ». Les propriétaires de magasins, qui payent leurs impôts, sont « catastrophés » et totalement résignés devant la pérennité d'un phénomène qui ne cesse de se reproduire. « C'est une réalité avec laquelle il faut faire, ou baisser rideau », dira, lucide, un commerçant. « Le comble, poursuivra-t-il, c'est que les clients cèdent à la facilité d'acheter dans la rue, et à la longue, on désapprend à pénétrer dans les magasins ». Le phénomène, en outre, est banalisé et il serait étonnant de le voir disparaître un jour, au moment où des espaces commerciaux (Lala Setti, Cité Zabana, Ben Boulaid, etc.), construits à coût de millions de dinars, avec l'argent des contribuables, tombent en ruines faute d'exploitants.

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