Le courroux des titulaires de comptes courants postaux est à son comble, aggravé par la prochaine rentrée scolaire impliquant des dépenses scolaires ruineuses. Les parents d'élèves, en particulier ceux ayant épuisé leurs carnets de chèques ne peuvent opérer des retraits sur leurs comptes pourtant bien alimentés et leur situation est, au demeurant, intenable. Des centaines d'entre eux attendent depuis des mois le renouvellement de leurs chéquiers bien qu'ils aient formulés la demande, mais en vain. Parmi eux se trouvent aussi de simples salariés et des pensionnés. Les receveurs d'agences postales, interrogés sur cette situation, déclinent toute responsabilité quant aux désagréments causés et auxquels font face les détenteurs de ce mode de paiement. Ces derniers sont donc bloqués à cause des lenteurs bureaucratiques caractérisant depuis plusieurs mois le centre des chèques postaux d'Oran, chargé de la confection et de la transmission des carnets de chèques aux concernés, indique un receveur de l'agence postale d'un quartier populaire. Celui-ci, qui a tenu à garder l'anonymat, se dit à la fois irrité et embarrassé par une vague de protestations et réclamations des possesseurs de CCP et les invite à adresser directement leurs doléances au centre d'Oran.
