Nous apprenons de bonne source qu'un repenti qui avait déserté les maquis il y a deux ans figure parmi les huit membres d'un réseau de fabrication de bombes artisanales, démantelé la semaine dernière par la BMPJ de Chlef. Le mis en cause, originaire de la région, a été placé sous mandat de dépôt, mercredi dernier, par le juge d'instruction du tribunal local, en compagnie de trois autres éléments du groupe. Les trois autres complices ont été laissés en liberté provisoire, tandis qu'un huitième accusé en fuite est activement recherché par les services de sécurité. Le réseau, rappelons-le, s'apprêtait à confectionner des bombes artisanales lorsqu'il a été mis hors d'état de nuire par les éléments de la brigade de police judiciaire, agissant sur informations. Des bonbonnes de gaz et des accessoires utilisés pour la fabrication de ces projectiles ont été découverts dans deux ateliers aménagés à la périphérie de l'agglomération de Chettia, proche du chef-lieu de wilaya. Le premier se trouvait à l'intérieur d'une habitation d'un soudeur qui figurait parmi les auteurs, tandis que le second a été mis en place dans un lieu isolé, au milieu du verger agrumicole situé entre Chlef et Chettia. Le pire a donc été évité dans la mesure où ces engins étaient de toute évidence destinés à semer l'horreur durant le mois sacré du Ramadhan et à replonger la région dans le spectre des attentats à l'explosif.
