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Adrar : Les ménages impuissants face à la précarité
Publié dans El Watan le 26 - 09 - 2007

« Seul mon mari travaille. C'est un fonctionnaire et son salaire ne dépasse pas 26 000 DA par mois. Comment peut-on vivre aujourd'hui avec ce revenu ? », se désole une mère de famille.
Face à la cherté de la vie qui s'accroît exponentiellement de jour en jour, engendrant une dégradation considérable du pouvoir d'achat du citoyen, les pères et mères de familles d'Adrar, particulièrement ceux aux revenus modestes, ne savent plus où se donner de la tête en cette dernière semaine du mois de septembre. En effet, les ménages sont pris en otage par les dépenses obligatoires, tels que le couffin du ramadhan, la rentrée scolaire, l'Aïd el Fitr, les frais médicaux, les factures d'électricité et de téléphone, les traites d'achats par facilité pour certains, etc. Une virée dans les marchés de la ville nous amène à constater que la mercuriale affiche désormais des prix élevés. La controverse est que c'est la politique du gouvernement qui a libéré ce marché et c'est ce même gouvernement qui soutien, seul, toutes les dérives et les conséquences de sa politique. Il a même été obligé de créer un ministère de la Solidarité pour y faire face. Pour revenir au quotidien du citoyen, le marché des fruits et légumes, lorsqu'il est garni, impose des prix imaginaires. A titre d'exemple, les haricots verts sont à 100 DA, les choux fleur à 120 DA, les aubergines à 50 DA, la tomate à 45 DA, les oignons à 30 DA, les carottes à 50 DA, les navets à 70 DA et la pomme de terre, qui n'a pas fléchi d'un iota, est toujours proposée à 70 DA le kilogramme. D'ailleurs, les citoyens attendent toujours celle de l'importation, alors que nous sommes au 10ème jour du ramadhan. Les fruits, comme la pomme et la poire, sont à 150 DA. La datte, pourtant fruit local, est cédée entre 180 et 200 DA le Kg. Les viandes locales ont aussi connu une hausse : le mouton est passé de 320 DA à 450 DA/Kg, le camelin de 250 DA à 350 DA/Kg, le mouton du nord, appelé le Blanc, est toujours à 650 DA/Kg.
Détresse sociale
Les fournitures scolaires, comme tous les autres produits ont été contaminées par la hausse des prix. Une mère accompagnée de ses 2 enfants, dans une librairie, nous confiera qu'elle n'arrive pas à suivre le rythme des achats imposés par la rentrée scolaire et le quotidien. Elle nous dira : « mes deux enfants sont en 2ème et 4ème année primaire, leurs habits ordinaires, avec des espadrilles, m'ont coûté 4 500 DA, leurs tabliers 900 DA, leurs articles scolaires 2 400 DA et leurs enseignants m'ont envoyé un reçu pour l'achat de livres, pour des sommes de 1 020 DA et 1 400 DA. Dans quelques jours, on devrait payer encore les assurances… Maintenant que voulez-vous que l'on fasse, qu'on garde nos enfants à la maison, ou qu'on les envoie vendre des sachets en plastique pour participer aux dépenses du ménage ?! » « Seul mon mari travaille. C'est un fonctionnaire et son salaire ne dépasse pas 26 000 DA par mois. Comment peut-on vivre aujourd'hui avec ce revenu ? », se désole cette mère de famille, l'air triste et inquiet et les yeux larmoyants. « Le mois prochain ce sera encore l'Aïd, les enfants, qui ne comprennent rien à la vie, voudront des gâteaux, et puis octobre c'est le mois de la facture d'électricité ! On est venu de Boumerdès à cause d'un enfant asthmatique et du logement. Moi, j'ai à peine un niveau de terminal et je n'ai pas trouvé de boulot pour soutenir mon mari. » Pour finir, elle nous lâchera ces mots : « Vous qui êtes journaliste, aidez-nous à sortir de cette crise, écrivez, dénoncez ? ».


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