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Bouclier antimissile
Militarisation de l'espace amorcée
Publié dans El Watan le 17 - 11 - 2004

Andrew Sirak de la revue Jane's Defense Weekly est considéré comme le grand spécialiste du programme antimissile américain. Il suit ce dossier depuis quelques années et estime, dans une contribution aux médias canadiens, que le programme du bouclier semble progresser et sera relativement opérationnel vers la fin 2005, c'est-à-dire dans une année.
Le premier intercepteur des missiles a été installé, selon Sirak, dans un silo en Alaska, et les Etats-Unis comptent achever d'ici à la fin 2004 la mise en place de quatre autres intercepteurs en Californie. Dès le début de l'année 2005, on réinstallera le même nombre d'intercepteurs, soit un sixième en Alaska et quatre autres en Californie. Les radars y afférents, comme les radars équipant les destroyers Aegis de la marine américaine, ont été liés à un système antibalistique, le tout parfaitement intégré dans un puissant radar placé sur une plateforme flottante, qui, une fois fonctionnel, sera en mesure de voir à des milliers de kilomètres un objet de la taille d'une balle de golf. D'ailleurs, le coup d'envoi de la construction, au Texas, de cette puissante machine de détection a été donné par le président Bush et une fois achevé (fin 2005), il sera remorqué vers une zone secrète au large de l'Alaska. Au sujet des alliances, la Grande-Bretagne et le Danemark sont les deux premiers pays à avoir affiché leur intention pour une participation à ce programme de bouclier antimissile et on s'attend à ce que le Canada, le voisin du Nord, adhère lui aussi au projet. Cela dit, d'ici à la fin 2006, une famille de radars sera ainsi installée de part et d'autre de l'océan Atlantique, soit dans le territoire du Groenland et en Angleterre. Andrew Sirak rappelle que sur les huit tests d'interception qui ont été effectués, cinq étaient concluants. Le test se résume en une fusée qui prend dans l'espace ce qu'on dénomme kill vehicle ou « intercepteur cinétique », lequel détruit les missiles en les emboutissant. Cet intercepteur cinétique, selon Sirak, n'est pas doté d'explosifs, mais il est muni d'un système de propulsion et de capteurs lui permettant de faire la différence entre les vrais missiles et les leurres. Ce système sera au fur et à mesure perfectionné et devra assurer une augmentation de l'efficacité, par la mise en place de radars à infrarouge par satellite. Une telle technique permettra dans les années à venir de détruire les missiles, dès la phase de lancement. Sirak admet que les intercepteurs actuels visent les missiles à l'apogée de leur trajectoire, lorsqu'ils sont dans l'espace. C'est un processus relativement long. Mais l'avantage d'une destruction durant la phase de lancement, à laquelle s'attelle le Pentagone, réside dans la vitesse du missile qui est moindre, en plus d'une autre facilité importante qu'elle (la phase) procure. C'est-à-dire que le missile n'a pas encore lâché ses leurres.

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