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Israël pousse à l'échec
Avant la réunion d'Annapolis
Publié dans El Watan le 19 - 11 - 2007

« Les Israéliens n'ont rien offert qui serait en mesure d'assurer le succès de la conférence », fait savoir le président palestinien Mahmoud Abbas.
A quoi sert-il de dire aux uns et autres juste ce qu'ils ont envie d'entendre, mais assez pour que cela apparaisse comme un réel désaccord avec une politique ou une démarche quelle qu'elle soit, et en fin de compte une pression, quand la paix est menacée et que le risque de guerre est réel ? C'est à cet exercice que se livrent certains responsables à travers le monde à l'approche de la réunion internationale dite de paix qui se tiendra à l'initiative des Etats-Unis. A l'approche de ce rendez-vous qui risque bien d'aboutir à un échec, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, en visite au Proche-Orient, a affirmé à la presse palestinienne que la « colonisation » en Cisjordanie constituait « le principal obstacle à la paix » et a appelé Israël à la geler « immédiatement ». « Je dirai à mes interlocuteurs israéliens ce que je leur ai déjà dit et que la France répète chaque jour : « la colonisation est non seulement juridiquement illégale, elle est aussi, politiquement, le principal obstacle à la paix », affirme M. Kouchner dans un entretien publié hier par le quotidien palestinien Al Ayyam. « Pour avancer vers la paix, Israël doit donc y mettre un terme immédiatement », a-t-il ajouté. « Rien ne justifie le développement des colonies ; ni la croissance (démographique) naturelle, ni la sécurité. Au contraire, le développement de la colonisation renforce le sentiment d'injustice et accroît l'insécurité », a poursuivi M. Kouchner. Aux Israéliens, M. Kouchner ne manquera pas de dire que le dossier du nucléaire iranien représentait « l'une des plus graves crises pesant actuellement sur l'ordre mondial ». Et en ce qui concerne les relations franco-israéliennes depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, M. Kouchner a assuré que la France était « l'ami » de l'Etat hébreu. Il a assuré que la France « ne céderait jamais sur la sécurité de votre pays ni sur votre aspiration légitime à vivre en paix avec vos voisins au côté d'un Etat palestinien viable ». Encore ce concept de sécurité, que même les Israéliens n'arrivent pas à cerner puisqu'ils veulent la paix et les territoires sans jamais céder sur quoi que ce soit, comme vient de le réaffirmer leur Premier ministre Ehud Olmert. Mais aussi, cette notion tout aussi indéfinissable d'« Etat palestinien viable ». Qu'est-ce que cela veut dire au juste ? Est-ce une stricte application des résolutions internationales définissant de manière tout aussi précise le cadre et les limites politiques et géographiques de deux Etats palestinien et israélien ? Ou bien alors, une entité palestinienne dont la définition sera fonction des exigences israéliennes dont justement cette notion de sécurité que la ministre israélienne des Affaires étrangères oppose à la création d'un Etat palestinien. Tout l'enjeu de cette réunion est là, alors que le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas doivent avoir aujourd'hui un dernier entretien avant la réunion d'Annapolis. La Radio publique israélienne a, pour sa part, précisé que la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni devait s'entretenir hier avec le chef de la délégation palestinienne qui doit se rendre à Annapolis, Ahmad Qoreï, pour tenter de rédiger un document commun censé servir de base de discussions. Le président Abbas a fait part de son scepticisme au sujet de la réunion d'Annapolis. Abbas a souligné que les Palestiniens étaient « mécontents de l'attitude de la partie israélienne, car les Israéliens n'ont rien offert qui serait en mesure d'assurer le succès de la conférence ». M. Olmert a, pour sa part, affirmé à plusieurs reprises qu'Annapolis se limiterait à « une réunion et non pas un lieu de négociations ». « Annapolis doit servir de point de départ pour les discussions qui doivent suivre », a prévenu le Premier ministre israélien. Il a ainsi exclu tout pourparler sur le tracé des frontières du futur Etat palestinien, ainsi que sur l'avenir des réfugiés palestiniens et d'El Qods-est conquise et annexée par Israël, alors que les Palestiniens réclament que ces points soient au centre des discussions. Quel est donc l'intérêt de cette rencontre si elle doit déboucher sur un résultat moindre que les accords d'Oslo de 1993 ?

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