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Le Liban sans président
Expiration du mandat d'émile Lahoud
Publié dans El Watan le 24 - 11 - 2007

Sera-t-il possible pour les Libanais de régler cette crise en une semaine, ce qu'ils n'ont pas pu faire en deux mois ?
Cinq rendez-vous, tous manqués ! Après avoir épuisé le délai de deux mois que la Constitution de leur pays leur accordait pour élire un président de la République, il ne reste plus aux députés libanais qu'à faire preuve d'imagination pour éviter que le Liban « au bord du gouffre », comme l'a déclaré il y a une semaine, le secrétaire général de l'ONU, ne fasse le pas de trop. Mais un tel appel, avec son caractère éminemment alarmiste, accompagné par un ballet diplomatique empreint lui aussi de pessimisme, n'a pas trouvé d'écho. Comme pour les quatre séances précédentes, la séance parlementaire prévue hier, pour l'élection d'un successeur au président libanais Emile Lahoud, dont le mandat expire à minuit, a été reportée à vendredi prochain, a annoncé le bureau du président du Parlement Nabih Berri. « La séance a été reportée à vendredi prochain, le 30 novembre, pour permettre plus de discussions et afin de parvenir à un accord » sur le futur Président, a affirmé à la presse le porte-parole du Parlement Mohammed Ballout, lisant un communiqué officiel du bureau de M. Berri, l'un des ténors de l'opposition. Le caractère particulier de cette séance n'a pas échappé à la coalition au pouvoir au Liban qui, peu après l'annonce du report, a averti le président Lahoud qu'il devrait quitter le palais présidentiel dès l'expiration de son mandat hier, à minuit, sous peine de poursuites judiciaires. « S'il choisit de rester (...), il s'agira d'un crime contre la Constitution, ce qui est sanctionné par la loi », a déclaré le vice-président du Parlement Farid Makari, lisant un communiqué de la coalition. Voilà où en était le Liban hier, ce qui n'étonne pas outre mesure, car dès jeudi, il devenait évident que le vote n'allait pas avoir lieu, et pourtant, la majorité parlementaire avait appelé tous les députés à se rendre au Parlement pour participer à la séance prévue hier. L'opposition, quant à elle, avait averti que ses députés boycotteraient la séance, même s'ils allaient se rendre au siège du Parlement. « Les députés de l'opposition n'entreront pas dans l'hémicycle », a déclaré une source de l'opposition, qui rassemble le Hezbollah, le mouvement du chrétien Michel Aoun et celui du président du Parlement Nabih Berri. Les chefs de la diplomatie française Bernard Kouchner, italienne Massimo d'Alema et espagnole Miguel Angel Moratinos, en mission à Beyrouth, s'étaient dits pessimistes quant à la tenue hier de l'élection. « Il n'y aura pas, je crois, d'élection du Président, ce qui va créer des conditions difficiles », a affirmé M. d'Alema jeudi soir. Pour M. Kouchner, « un miracle est encore possible demain, mais je crois que ce sera un peu compliqué ». Depuis hier donc, et avec la fin officielle du mandat du sortant Emile Lahoud, les prérogatives du chef de l'Etat sont automatiquement transmises au gouvernement de Fouad Siniora. C'est ce que stipule l'article 62 de la Constitution. Toutefois, l'un des scénarios possibles est que le Président sortant forme un gouvernement parallèle avant minuit, soit l'ultime instant de son mandat pour empêcher le gouvernement soutenu par l'Occident de s'arroger tous les pouvoirs. M. Lahoud a annoncé, jeudi, qu'en l'absence de consensus, il aurait des « devoirs » à accomplir pour que sa « conscience soit tranquille » sans préciser la teneur des mesures qu'il compte prendre. Il avait auparavant averti qu'il entendait nommer le chef de l'armée à la tête d'un gouvernement provisoire. Un autre scénario possible est que le camp adverse organise une élection à la majorité simple par les 68 députés (sur 127) dont il dispose. Mais l'opposition exige un quorum des deux tiers de députés pour l'élection du Président. Un dirigeant de la coalition au pouvoir, Farès Soueid, a, toutefois, assuré que la majorité attendrait jusqu'à minuit pour « voir ce que va faire M. Lahoud », avant de décider de l'action à prendre. Depuis hier donc, le Liban est sans président de la République, un poste que l'on dit plutôt symbolique, mais qui, paradoxalement, suscite toutes les passions. L'imbroglio sera-t-il réglé dans ce nouveau délai d'une semaine ?

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