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Un projet mort-né
Publié dans El Watan le 03 - 12 - 2007

Retour sur un acte manqué ou comment la loi du 23 février 2005, reconnaissant dans son article 4 « les aspects positifs de la colonisation » enterre le projet de traité d'amitié.
« Vous pouvez compter sur le plein soutien de la France et de l'Union européenne », « je tiens à vous assurer de notre entière disponibilité, si vous le souhaitez », « la France peut vous aider à relever de nombreux défis », « la France restera votre meilleur avocat auprès des institutions financières internationales... », avait déclaré le président Chirac devant les élus de la nation lors de sa visite d'Etat en Algérie, début mars 2003, exprimant la volonté de construire un « partenariat d'exception ». « La signature en 2005 d'un traité d'amitié avec l'Algérie posera les fondations d'une relation forte et ambitieuse, tournée vers l'avenir », réaffirmait le président Chirac lors de la clôture de la XIIe conférence annuelle des ambassadeurs, le 28 août 2004. Le même été en l'espace de quelques jours, les ministres des Affaires étrangères, Michel Barnier (12-13 juillet), de la Défense, Michèle Alliot-Marie (16, 17 et 18 juillet) et de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy (27 juillet) s'étaient rendus en Algérie pour tracer avec leurs homologues algériens les lignes de ce traité. Huit autres membres du gouvernement français ont jusqu'à la fin de cette même année pris l'avion vers Alger. Tandis que six ministres algériens devaient prendre le chemin inverse. Ces visites croisées de ministres français et algériens se voulaient une traduction du resserrement des liens entre les deux parties. Le 21 juillet 2004, un Conseil ministériel, réunissant 15 membres du gouvernement dont le Premier ministre, présidé par Jacques Chirac, a été consacré à l'avancée, secteur par secteur, de la coopération franco-algérienne. Au cours de ce conseil, Jacques Chirac avait exprimé sa volonté d'engager la relation avec l'Algérie dans une phase plus active. Lors de cette réunion, un programme de travail et d'échanges pour le développement d'un « partenariat d'exception » entre les deux pays avait été défini. Cette réunion, la deuxième du genre après celle de juillet 2003, faisait suite à l'engagement du président Chirac, lors de sa visite d'Etat en Algérie en mars 2003, d'assurer le suivi des projets de coopération. Cette réunion relève d'« un mécanisme exceptionnel et rare » qui tient « à l'importance des relations et des liens entre la France et l'Algérie », nous avait affirmé la porte-parole de l'Elysée, Catherine Colonna. Cela permet au chef de l'Etat de suivre et d'évaluer les actions de coopération bilatérale engagées dans chacun des départements ministériels, nous a encore précisé la porte-parole de l'Elysée. Mais le projet du traité d'amitié tourne court avec le vote, par une poignée de députés, de la loi du 23 février 2005, à laquelle a été ajouté en dernière instance l'article 4 qui dispose que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ». « Erreur colossale », comme l'avait qualifiée un proche du Premier ministre, Dominique de Villepin, ou « maladresse », comme il nous avait été dit de source autorisée, en nous rappelant que cette loi est « une initiative de parlementaires et non de gouvernement », Paris a voulu en limiter les effets négatifs compromettant le travail de rapprochement en cours. « Le traité d'amitié va clarifier les choses. » « Nous sommes en train de préparer un texte qui a cette valeur fondamentale de clarifier » tous les sujets d'intérêt commun, nous avait-il encore été dit et que le travail de mémoire « est pris en compte ». « Ce travail de mémoire existe. » « C'est presque une évidence de reconnaître des faits d'histoire coloniale, cela fait partie du travail collectif que nous faisons. » « A Madagascar, on a pensé tout naturellement à l'Algérie. » Le mal était fait et le président Chirac, qui avait signé la loi du 23 février 2005, n'a saisi qu'un an après le Conseil constitutionnel sur l'abrogation de l'article 4.

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