Vingt et une maisons sont squattées depuis plusieurs mois dans La Casbah. Ces demeures, dont les familles ont été évacuées, devaient être démolies ou faire l'objet de restauration, selon des responsables de la commune. Il y a lieu de signaler que parmi les douérate, une bâtisse historique sise au 23, rue Mohamed et Ahmed Mechri (ex-Emile Maupas) dans La Basse Casbah a été envahie, elle aussi, par des indu-occupants. Ce lieu, dit le deuxième Bureau, servait de centre de tortures lors de la guerre de Libération nationale, les moudjahidine se rappellent de ce lieu de sinistre mémoire et de la gégène à laquelle ils étaient soumis. Si Dar Essouf, (ex-Palais Klein) qui servait, elle aussi de centre de supplice et la maison soufflée par l'explosion, qui abritait « Ali la Pointe » ont été restaurées, il est souhaitable, pensent les moudjahidine de restituer cette mémoire, ce patrimoine historique pour la postérité. Enfin, il n'est pas inutile de signaler dans la foulée que Dar Laâskri (maison du combattant de l'armée coloniale), occupée actuellement par la kasma du FLN, doit faire l'objet de restauration, relèvent, par ailleurs, les Casbadjis.
