Les dégâts des eaux provenant d'une chambre froide située au marché Michelet ont complètement dégradé les 30 000 ouvrages, comme la collection sur la faune, la flore, l'archéologie, l'histoire, la géographie et la cartographie. Les portes de la Société de Géographie et d'Archéologie d'Oran, fermées il y a plus de dix années, s'ouvriront bientôt aux sociétaires qui ont déserté les locaux attenant au marché Michelet, plus précisément au boulevard Tripoli, faute de programme d'activité et aussi parce que le dernier président n'a rien fait pour faire élire un nouveau bureau. Cette initiative est aussi une bonne nouvelle pour les étudiants et enseignants des différents instituts et universités qui recherchaient dans ces hauts lieux de science, un riche fonds bibliothécaire, des thèmes des thèses. Les chercheurs, historiens et autodidactes fréquentaient aussi assidument la SGAO, par le biais de rencontres-débats auxquels participaient des personnalités, tels que Abdelkader Boualga, Abdellatif Benchehida, Mgr Pierre Claverie, évêque d'Oran et qui ne sont plus de ce monde. Malheureusement, durant ces années de fermeture, des dégâts importants ont été enregistrés lorsqu'au mois de Ramadhan dernier, l'APC d'Oran a dépêché une équipe de la division des travaux neufs et de maintenance pour remettre en état l'éclairage et effectuer le ravalement des locaux. Les dégâts des eaux provenant d'une chambre froide située au marché Michelet ont complètement dégradé les 30 000 ouvrages, comme la collection sur la faune, la flore, l'archéologie, l'histoire, la géographie et la cartographie. Des mesures seront prises dans les prochaines années pour sauver ce qui reste à sauver, apprend-on auprès des sociétaires.
