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Le Boucher de Guelma et le jeu de miroirs
Politique fiction
Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2007

Voilà un livre fort dérangeant, un ovni littéraire. On ne sait par quel bout commencer, qu'en faut-il penser ? Le titre Le Boucher de Guelma nous renvoie à de faux miroirs.
Paris. De notre bureau
A priori, on pense à la seconde guerre d'Algérie, celle qui oppose les Algériens entre eux. On se dit tiens, le boucher de Guelma, encore un émir inconnu d'un quelconque groupe armé. Un seigneur (saigneur) local. Puis Francis Zamponi nous fait remonter le temps. Il le fait d'une manière originale, déstabilisante. En refermant le livre, on ne sait toujours pas si on a aimé le livre ou encore détesté son auteur. C'est peut-être le but de Francis Zamponi, faire trembler toutes nos certitudes. Mettons le cadre en place. La police algérienne arrête à sa descente d'avion Maurice Fabre recherché pour crime contre l'humanité en raison de sa participation aux massacres de Sétif. Plus de soixante ans après les faits, personne, des deux côtés de la Méditerranée, n'a vraiment intérêt à revenir sur ces journées sanglantes de mai 1945, dans cette Algérie française qui était alors à la fois pétainiste, gaulliste et sous influence américaine. Personne donc, ni Alger, ni Paris, ni même Washington. Evidemment, nous nageons en pleine politique fiction. Après les accords d'Evian, tous les crimes absous. Absolution à défaut de repentance. Quel langage religieux ! Seulement voilà, la presse algérienne, injustement dénigrée par l'auteur, s'empare donc de l'affaire et qualifie l'ancien préfet (pas Maurice Papon, non l'autre) de boucher de Guelma. Vieillard à la retraite, Maurice Fabre n'a plus rien à perdre. A défaut de rentrer dans l'Histoire par la grande porte, il rêve de s'incruster par la lucarne. Il décide de devenir bavard, à l'effarement de toutes les officines. L'histoire balbutie. Dans son désir d'originalité, Francis Zamponi nous emmène là où on ne veut pas le suivre. Parce que justement l'Histoire est trop sérieuse pour être travestie pour des facilités littéraires. Parce que, si les Français ont chanté la Libération, nous, nous continuons de pleurer nos morts. Et c'est ce point que Francis Zamponi ne semble pas mesurer. Les facéties de la CIA ou autres ne sont que des simagrées. Des centaines sinon des milliers d'Algériens ont été assassinés le 8 mai 1945. Que les balles soient gaullistes, pétainistes ou de fabrication américaine n'a aucune ou si peu d'importance. Même si toutes les parties ont essayé de rentabiliser cet événement.


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