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Le lourd fardeau de l'endettement
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2004

Recelant pourtant d'immenses potentialités en matière de ressources naturelles et minérales (premier producteur mondial de cacao, de café, de thé, de produits horticoles, de bois tropicaux, d'or et bien d'autres richesses), l'Afrique n'arrive toujours pas à rattraper son retard de croissance par rapport au reste du monde.
Une croissance que le rapport sur la situation de l'économie africaine en 2004, publié par la Commission économique pour l'Afrique (CEA), situe au niveau de 3,8% seulement, loin des 7% requis pour parvenir à réduire la pauvreté. La persistance des conflits régionaux, les guerres civiles, la mauvaise gouvernance et les insuffisances des réformes structurelles sont autant de facteurs avancés pour expliquer le retard considérable accusé par le continent africain en matière de croissance. Toutefois, il demeure qu'outre les facteurs cités, l'endettement extérieur des pays africains reste l'élément prépondérant dans la situation actuelle du continent noir. Un endettement écrasant et permanent qui se dresse contre toute volonté de développement en Afrique. Selon les statistiques de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), « entre 1970 et 2002, l'Afrique a reçu 540 milliards de dollars environ en prêts ; mais bien qu'elle ait remboursé près de 550 milliards de dollars en principal et intérêts, elle affichait fin 2002 encore un encours de dette de 295 milliards de dollars ». Les chiffres sont encore plus déconcertants pour l'Afrique subsaharienne. Ayant reçu 294 milliards de dollars en prêts et remboursé 268 milliards de dollars en service de la dette, elle reste débitrice de quelque 210 milliards de dollars. La Cnuced reconnaît aujourd'hui que l'annulation totale de la dette africaine est une revendication morale, politique et économique minimale, comme l'affirme le Comité pour l'annulation de la dette du tiers-monde (CADTM) depuis des années. La dette serait un mécanisme de transfert des richesses des populations du Sud vers les créanciers du Nord, les riches du Sud prélevant leur commission. Le rapport de la Cnuced présente de solides arguments économiques en faveur d'une annulation totale de la dette de l'Afrique, entre autres, les faibles niveaux d'épargne et d'investissement. La poursuite du service de la dette par les pays africains constituerait un transfert inverse de ressources au profit des créanciers. Pour que l'Afrique puisse réduire la pauvreté de moitié d'ici à 2015, conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement, « il faut à tout le moins que les niveaux de croissance doublent pour s'établir à environ 7 ou 8% par an pendant la prochaine décennie, ce qui est financièrement incompatible avec les niveaux de service de la dette actuels ou projetés ». Au cours des deux dernières décennies, nombreuses ont été les grandes opérations de sauvetage engagées au niveau national ou international dès lors que l'on appréhendait un risque pour les marchés financiers. « Si la dette extérieure de l'Afrique représente un énorme fardeau pour les pays endettés, elle n'a néanmoins pas encore mobilisé la volonté politique requise pour que les créanciers prennent des initiatives analogues », souligne le rapport de la Cnuced. Une annulation totale de la dette ne représenterait, d'après cette institution, qu'« une première étape dans la voie d'un rétablissement de la croissance et de la réalisation des objectifs de développement du Millénaire ». La Cnuced estime, par ailleurs, que « cette annulation représenterait moins de la moitié des besoins en ressources de ces pays, le reste des besoins devant être assuré par un accroissement des dons d'aide publique au développement en attendant que l'Afrique puisse accroître ses niveaux d'épargne et d'investissement intérieurs dans la proportion nécessaire pour assurer une croissance robuste et durable »

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