Le centre-ville de Tizi n'Tleta, commune située à 10 km seulement du chef-lieu de la daïra des Ouadhias, vit au rythme d'une incroyable anarchie. Le constat est fait depuis déjà des mois et la sonnette d'alarme tirée par des citoyens afin que les autorités compétentes puissent réagir pour mettre fin à une situation devenue, à force de perdurer, intenable. L'entrée du chef-lieu, en venant des villages Aït Abdelmoumène et Cheurfa, est bloquée par le stationnement des transporteurs. Ces derniers en souffrent énormément en raison de l'exiguïté de la chaussée créant ainsi des embouteillages monstres. Les transporteurs espèrent l'aménagement d'une station digne de ce nom afin de permettre aux citoyens de disposer de cette prestation. C'est le cas de le dire également pour les stations qui desservent les villages Cheurfa, mais également Aït Bouadou et Ighil Imoula. Cependant, ce sont les arrêts réservés aux transporteurs de la ligne Boghni –Tizi n'Tleta vers les Ouadhias qui posent le plus de problèmes. La RN30 subit, en effet, d'énormes embouteillages et la circulation routière s'en trouve souvent bloquée sur cet axe important. Outre les stationnements, la propreté fait également défaut au chef-lieu communal de Tizi n'Tleta. On relève aussi le manque de signalisations et d'autres signes qui attestent d'un laisser-aller durable. Cette partie importante de la municipalité renvoie l'image d'une localité en détresse qui a besoin d'un plan de redressement conséquent. Le premier magistrat de la commune, M. Souam, nous fera savoir qu'un projet d'aménagement urbain destiné essentiellement à réhabiliter le centre-ville est actuellement au stade de l'étude. Selon le même responsable, ce projet créera de nouvelles stations pour les transporteurs, en plus de l'aménagement des espaces verts et l'embellissement de la ville. Les citoyens espèrent l'amélioration de leur cadre de vie, et pressent la nouvelle équipe à l'APC de relancer les opérations laissées en suspens.
