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L'insécurité au rouge en Kabylie
Après les attaques simultanées à Tizi Ouzou et à Bouira
Publié dans El Watan le 30 - 12 - 2007

La situation sécuritaire dans la région de Kabylie est au rouge. Le sentiment d'insécurité chez la population est à son comble et les interrogations sont vives à propos de l'efficacité du déploiement sécuritaire lourdement renforcé ces dernières années.
Tizi Ouzou. De notre bureau
Une quinzaine d'attaques terroristes ont été enregistrées dans la soirée de mercredi dernier, à travers les wilayas de Tizi Ouzou et de Bouira. Les positions des forces de sécurité ont été la cible de tirs nourris des groupes terroristes qui se sont rapidement repliés dans leurs bases arrières. Leur but était manifestement de signer leur présence à travers les différentes localités de cette région qui vit incontestablement sous le diktat terroriste depuis plus de dix ans. Des victimes ont été enregistrées dans la wilaya de Bouira, dans les rangs des gendarmes, mais la majorité des attentats commis n'a pas fait de dégâts. Contrairement à ce qui a pu être annoncé, ces derniers attentats sont loin d'avoir été « déjoués », puisque les attaques terroristes ont eu lieu à la même heure, aux quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou, et pareillement dans la wilaya de Bouira. La démonstration a malheureusement été faite que les groupes du GSPC ne sont pas sur la défensive, mais peuvent préparer et lancer des opérations de grande envergure, laissant supposer un renforcement de leurs capacités de transmission et de coordination.
Faillite du renseignement
L'activisme terroriste prend-il les allures d'une guerre, vu que la subversion islamiste peut frapper en même temps à Azazga, à Aïn Bessam, à Lakhdaria et à Tadmaït ? La série d'attentats de mercredi intervient un an après celle du début de l'année, en février dernier, lorsque plusieurs voitures piégées ont explosé à Mekla, Draâ Ben Khedda et Boubhir, faisant de nombreuses victimes. Depuis, les services de sécurité n'ont pas réussi à casser cette mobilité de la nébuleuse terroriste qui peut entreprendre des actions simultanées à différents endroits. La faillite du renseignement est palpable. Le constat est fait après de nombreux signaux d'alerte lancés ces dernières années au lendemain de chaque attentat spectaculaire, à propos de la vulnérabilité du dispositif de sécurité. Hier, acteurs de la lutte antiterroriste, aujourd'hui, simples spectateurs de cette descente aux enfers, les anciens patriotes savent que l'action des services de sécurité a été dangereusement affaiblie ces dernières années. La démobilisation et le désarmement des patriotes a été un coup dur contre la stratégie de lutte antiterroriste. Au lendemain de l'attaque perpétrée contre la brigade de gendarmerie de Yakouren, en juillet dernier, nous avions rencontré un ancien patriote, également membre de l'ex-DEC de la localité. Il nous a déclaré que cet attentat qui avait secoué l'ensemble de la région, vu les moyens de guerre et les effectifs déployés par le GSPC, n'aurait jamais pu avoir lieu dans les années 1990, lorsque les patriotes étaient en activité. « C'est nous qui allions les accrocher dans le maquis et nous revenions à chaque fois avec des corps de terroristes », rappelle-t-il. « Chaque village comptait des patriotes, vigilants quant au renseignement et opérationnels avec l'armée et la gendarmerie. Le groupe intervenait sans attendre un ordre central », dit encore l'ancien patriote. En contact simultané avec la société et les services de sécurité, les patriotes constituaient la véritable arme de guerre contre les terroristes, piégés dans leurs mouvements et leurs réseaux de soutien et d'approvisionnement. Le renseignement était transmis en temps réel entre les éléments armés vivant dans les villages, les délégués à la sécurité dans les collectivités locales et les différents corps de sécurité. Les mêmes citoyens armés passaient immédiatement du renseignement à l'action, aux côtés des forces combinées. Le terrorisme avait été véritablement éradiqué dans la localité en 1997. Dix ans plus tard, en dépit de l'utilisation par l'armée de moyens de guerre les plus sophistiqués, les terroristes semblent évoluer dans une sorte d'impunité. Rudimentaire mais terriblement efficace, l'action des patriotes n'a jamais pu être remplacée par un autre dispositif de lutte antiterroriste.


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